Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Rob Gordon, Goin' to the movies, La plume et l'image, Sur la route du cinéma, Boustoune, Dasola, Le blog du cinéphile amateur, Lieux Communs
Chéri, De Stephen Frears Avec M. Pfeiffer, R. Friend, K. Bates Sortie en salle le 8 Avril 2009 |
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Stephen Frears n'est pas un débutant en matière de films à costumes et à alcôves : il avait habilement réussi dans Les liaisons dangereuses à transformer un roman épistolaire du XVIIIe siècle en drame cinématographique de haute volée. Quid de son adaptation du roman de Colette ? Le réalisateur a choisi de garder les lieux du roman intacts. Tout ce petit monde évolue donc entre Paris, Neuilly et la Normandie. Sauf qu'à la place de « Chéri », il faut dire « Shayweeee » ...
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On sait Stephen Frears fasciné par les films d'époque, le britannique ayant brillé dans ce domaine par le passé. Cette adaptation de Colette, avec en tête d'affiche une Michelle Pfeiffer sortie d'une mauvaise passe, avait donc quelque chose d'alléchant. Problème : en dépit du sérieux de son sujet, Chéri ressemble davantage à Madame Henderson présente qu'aux Liaisons dangereuses, confirmant l'inconstance d'un cinéaste trop touche à tout pour être cohérent ...
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On voit très bien quel formidable film aurait pu donner ce roman de Colette (deux en réalité : Chéri et La fin de Chéri) sur l’amour d’une courtisane vieillissante pour un très jeune dandy, fils d’une ancienne « collègue », amour voué inexorablement à l’échec. Malheureusement, Stephen Frears en fait un film terne et sans passion, très soigné mais superficiel, et dénué de véritable humanité. Le cinéaste anglais donne au texte original un flegme très British, approche originale mais pas totalement convaincante ...
Stephen Frears signe avec Chéri, son récent opus, un conte cruel et magnifique, qui séduit peut-être plus qu'il n'émeut, monde futile qui voit l'argent régner en maître et la férocité s'inviter en permanence dans le quotidien de ces femmes légères et vénales. Après Les liaisons dangereuses où Michelle Pfeiffer faisait déjà merveille, Frears nous livre, 20 ans après, une adaptation littéraire de Chéri d'après Colette. Fidèle au milieu dépeint par l'écrivain, il pose sa caméra au coeur du demi monde luxueux des courtisanes de la Belle Epoque ...
À une époque (le début du XXème siècle) où les cocottes/courtisanes/prostituées faisaient fortune, l’une d’elles Léa Donval savoure dans sa grande demeure bourgeoise le plaisir d’être enfin seule dans son lit. En rendant visite à sa vieille rivale Charlotte qui baigne aussi dans l’opulence, elle retrouve le jeune fils de cette dernière, Fred 19 ans qui vient de vivre 5 années de débauche et souhaite s’en reposer ...
Chéri marque les retrouvailles de Stephen Frears avec la belle, la divine Michelle Pfeiffer, vingt ans après son adaptation cinématographique des Liaisons dangereuses. Toujours pour un film d’époque, en costumes, et toujours situé en France. Le film est en effet l’adaptation fidèle d’un roman de Colette, qui conte la liaison complexe d’un jeune dandy et d’une courtisane vieillissante – mais toujours sexy, donc, puisque c’est Michelle Pfeiffer qui l’incarne ...
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Chéri de Stephen Frears est le genre de film que l'on va voir pour les toilettes que portent les actrices, ou les habits de ces messieurs, et pour admirer les décors d'hôtels particuliers ou autres résidences. L'ensemble a un charme suranné que j'ai apprécié. Nous sommes introduits dans l'univers de dames qui ont consacré leur âme et surtout leur corps à devenir riches et indépendantes ...
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Si je me suis dirigé par une belle journée pluvieuse dans mon cinéma de quartier pour voir "Chéri", je dois bien reconnaitre que ce n'est pas du tout à cause du sujet qui ne me tenté pas du tout (surtout que je ne suis pas un grand fan du style de Colette). Bon je rassure aussi les mauvaises langues, ce n'est pas non plus pour me protéger de la pluie (au pire j'habite à cinq minutes à peine du cinéma je serais rester chez moi :P ). Non, si je me suis déplacé, c'est en grande partie pour Michelle Pfeiffer qui fait partie de ses actrices que j'affectionne ...
Un film bien mieux que ce que j'en attendais (et c'était pas grand chose à vrai dire). Colette, à part les "dialogues de bête"... C'est toujours pareil, chez Stephen Frears y a toujours quelque chose qui me plait. il est fort, le bougre. Là, d'une histoire surannée (vieillotte et un peu cucul-la praline), il arrive à trousser un machin ironique en costumes et "à grand spectacle" en donnant le sentiment qu'il le filme en même temps au premier degré et au nième, au moins ...
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