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02
2009

Boulevard de la mort - un film Grind House - Quentin Tarantino

16 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Boulevard de la mort,
un film Grind House


Avec K. Russell, R. McGowan, Z. Bell

Sortie en salle le 6 Juin 2007
Sortie en DVD le 6 Décembre 2007
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Bien qu'il n'en soit qu'à son sixième film, n'importe qui peut reconnaître le style Tarantino : personnages archétypaux, scénario alambiqué avec une chronologie chamboulée, dialogues absurdes, citations nombreuses des films-cultes des genres mineurs du cinéma, BO composée de reprises décalées de vieux hits, et surtout, un sens du rythme basé sur l'alternance de séquences paresseuses et de brutales explosions ...
 

Quatres nanas, quatre au départ, autant à l'arrivée ! Oui mais pas les mêmes ! Huit en tout , à deux époques distinctes leur route croise celle de Mike le cascadeur , comme il se fait appeler. Pour le premier quatuor la rencontre a lieu dans un bar, le jukebox qui assure l'ambiance, l'alcool aussi, un peu de marijuana, on parle flirt gentil avec des mots parfois crus mais les actes restent pensées. Le nouvel arrivant Mike ( Kurt Russel ) le visage balafré se mêle à notre petite troupe. Et raccompagne la seule fille solitaire ...
 

Je fais partie de la génération Tarantino. J'ai découvert le cinéma avec ses films, j'ai aimé le cinéma à cause de ses films. En revoyant un Reservoir Dogs ou un Pulp Fiction, j'éprouve d'abord de la nostalgie, avant même le plaisir procuré par le film lui même. Pour moi, Tarantino fait donc partie des réalisateurs importants de mon époque, au même titre que ceux qui remplissaient les salles a minuit aux USA (Lynch, Romero, Carpenter...). Chacun de ses films me touche, m'a touché en tout cas. Je vous explique tout cela pour que vous soyez bien conscient que l'avis que je vais donner sur Death Proof (traduit « Le boulevard de la mort », il fallait oser) n'est pas objectif du tout, et peut être même pas honnête du tout ...
 

Synopsis : Le cascadeur Stuntman Mike aime emmener de belles jeunes femmes en ballade dans sa voiture à l'epreuve de la mort. Mais seulement celle ci ne protege que le conducteur et les pauvres demoiselles qui auront accepté l'invitation finiront par le regreter amerement.
Critique : Boulevard De La Mort est la premiere partie du film Grindhouse sorti au mois d'avril aux Etats Unis. Au début ce projet qui réunissait à nouveau Quentin Tarantino et Robert Rodriguez aprés Une Nuit En Enfer etait conçu comme un double programme comme on les voyait dans les Drive-In américains. Deux moyens metrages réalisé par l'un et l'autre des réalisateurs entrecoupés de bandes annonces de faux films ...
 

Si je voulais être méchant (ce n’est pas mon style !) et attaquer d’emblée par une petite polémique ; je dirais que Tarantino est le Christophe Honoré américain. Comme lui, il se contente désormais de dupliquer les films du passé en tentant de leur donner une petite connotation contemporaine. Maintenant que je vous ai bien fait bouillir, précisons que l’auteur de Pulp fiction se situe à des coudées au-dessus d’Honoré et cela pour deux raisons. La première, c’est qu’il a la cinéphilie beaucoup moins snob et qu’on sent toujours plus chez lui la passion de l’adolescent que la volonté d’épater ...
 

En préliminaire, sachez qu'un cinéaste fétichiste du pied aura toujours mon admiration de principe. Ceci posé, j'ai négocié avec ma compagne la garde quelques heures de ma fillette pour ressentir de nouveau le moelleux contact d'un fauteuil de cinéma. Sur l'écran : Death proof, dernier opus de Quentin Tarantino. Un film qui se voit en salle, si possible bien centré et très prés de l'écran. Par ailleurs, je me demande ce qui est passé dans la tête des distributeurs français pour donner ce titre : Boulevard de la mort. Nous sommes bien dans l'esprit de cet hommage aux bandes d'exploitation, mais il n'y a pas de boulevard et aucun lien avec le sens d'origine. Death proof, « à l'épreuve de la mort », qualifie une voiture de cascadeur renforcée et trafiquée pour les besoins du cinéma ...
 

Un film Grindhouse était un programme de deux films qu’on passait dans des cinémas des quartiers populaires dans les années 70/80 aux USA, dans des drive-in, par exemple, c’était le projet de Tarentino avec "Deathproof" (série Z) couplé à "Planet Terror" (film d'horreur) de Rodrigues. Mais le film n’a pas eu de succès outre atlantique et pour l’exportation, on a scindé le programme en deux, dénaturant le projet : nous avons donc hérité en compétition au festival de Cannes du film de Tarentino, allongé d’une demi-heure. "Planet terror" devrait être présenté, lui, à la Mostra de Venise ...
 

Sacré Tarantino, à chaque fois que je le vois, je pense au frangin aux nerfs fragiles de Une nuit en enfer. Mine de rien ce film était le 1er inspiré des série z et d'autres allaient venir, avec des scénarios qui se résument en une phrase. Les 2 derniers étaient la vengeance d'une blonde qui comptait bien transformer en salami tous ceux qui avaient voulu sa peau quelques années auparavant. Le tout prétexte à des litres et des litres d'hémoglobine. Il s'applique à faire des films génialement nuls. L'actualité du bonhomme est la sortie de Death proof (le Boulevard de la mort), hommage aux avaleurs de miles ...
 

Quatre jeunes filles, quasiment "parfaites", amies et toutes issues du milieu de l'actorat, du mannequinat et du vedettariat radio [un des personnages de la première histoire du film, qui en compte deux, se retrouve (par une erreur calculée) mais non-prévue dans la seconde partie, mais Tarantino la mettra sur le banc de touche, ce qui est quand même une signature...] se retrouvent et prennent la voiture pour aller passer un week-end entre filles dans la maison du papa de l'une d'entre elles, maison divinement située, paraît-il, près d'un lac. Le soir, elles s'arrêtent dans un bar pas loin, après avoir beaucoup roulé, où elles ont leurs habitudes. La règle que les filles s'imposent est simple: on peut draguer, se faire draguer, se faire peloter et/ou peloter, on peut boire à foison, on doit même le faire, MAIS interdiction d'embarquer ou de se faire embarquer par un mec pour la nuit ...
 

Tarantino est incontournable, génial, ne serait-ce que pour ce don absolument incroyable à réaliser les fantasmes des autres. Il est celui qui ose tout. La première chose, et non des moindres, étant de toujours repousser les limites de ce qui s’est fait de mieux avant lui au cinéma. Tarantino ne se contente pas d’aimer le cinéma, il a l’ambition de marquer son histoire à tout jamais. Il ne se contente pas non plus d’admirer certains auteurs, il veut aussi les dépasser dans les domaines où ils ont excellés. Ici, Tarantino cite lui-même ses références : « Point Limite Zero » et la Dodge Challenger que conduisent les filles de la seconde partie, « Larry le dingue, Marie la Garce » et « Gone in 60 seconds » (‘pas la daube avec Angelina Jolie’, l’original) sont cités par ses personnages ...
 

"Quoi ? vous n'êtes toujours pas allés voir Boulevard de la Mort ?" merci à Nadine de nous avoir ainsi relancés ... Oubliez tout le battage autour de ce nième chef d'oeuvre de Tarentino-la-vedette et laissez vous surprendre par ce film tout à fait déjanté. Deux histoires qui s'opposent et se répondent. Dans la première partie, une bande de filles délurées mais innocentes, piccolent, fument, chattent (oui, elle est facile celle-là) à qui-mieux-mieux, chantent et s'amusent ...
 

Eh bien j'étais perplexe et pas vraiment certain de vouloir allé voir ce dernier Tarentino, peur d'être déçu sans doute... au combien ai-je bien fais finalement d'aller voir ce très bel opus qu'est Boulevard de la mort. D'ailleurs je comprends pas bien cette traduction à la noix, le titre original est bien mieux et on comprend bien lorsque l'on voit le film ... Avec au volant de sa voiture de l'enfer le terrible Kurt Russel (alias Stuntman Mike) accompagné des plus belles poupées d'Austin Texas et de Lebanon au Tenessee soit Rose Mcgowan, Zoe Bell et Rosario Dawson avec des jambes à faire frémir tous les cowboys du coin ...
 

Vu comme ça, honnêtement, j’avais pas envie de voir Tarantino. Malgré le magazine presque spécial que Score a consacré à cette saga Grindhouse (Boulevard de la mort et Planète terreur), qui fait que je connaissais un peu le délire de Tarantino sur ce film, ce à quoi je devais m’attendre, etc, j’étais pas motivé. Mais je le gardais dans un coin en me disant “si un jour t’as le temps, au moins t’aura vu un film dont on a pas mal parlé”. Et ça m’a pris un mois, c’est pas rien ...
 

Tarantino nous sert là un concept excellent. Filmer façon années 60 avec les génériques très kitsch, les montages à l’arrache et les défauts de pellicules. Tout ces effets de style donnent de l’ampleur au film. On retrouve également la patte Tarantino dans les dialogues souvent inintéressants en soit mais pourtant cultes et les scènes d’actions ne sont offertes au téléspectateurs qu’après des préliminaires de dialogues interminables ...
 

Quel film bizarre…Je ne sais pas par où commencer ma critique. Tarentino et son autre pote réalisateur Rodiguez ont décidé de faire une sorte de saga cinématographique appelé Grindhouse, un peu comme le Dogme de Lars von Trier. Plusieurs films (Planet Terror et Double Feature également) reprennent donc l’esthétique des films de séries Z et leur genre (films d’épouvante comme Planet Terror). Commençons par le grand (seul?) point positif du film : son esthétique. La BO est superbe et ce n’est pas étonnant de la part d’un Tarentino pour qui la musique a toujours un grand rôle dans ses films (On pense au mythique Pulp Fiction) ...
 

Hommage assumé aux films d'exploitation fauchés "Grindhouse" (séries B généralement proposées en "double feature") que Quentin Tarantino a réalisé en association avec son complice Roberto Rodriguez (qui s'occupera lui du second volet : Planet Terror), Boulevard de la mort a une nouvelle fois été conçu comme un melting-pot référentiel ultra jouissif. Exercice dans lequel le réalisateur s'est illustré dès son premier long Reservoir Dogs ; et dont il passé maître jusqu'à son récent dyptique Kill Bill. De fait, citer tous les clins d'œil que Quentin Tarantino adresse aux films l'ayant influencé et dont il s'inspire relèverait de la mission quasi impossible et archi fastidieuse. Par paresse donc, et surtout par manque de répères dans le domaine, je m'abstiendrai donc de développer ce point ...

Note : 3.3/5 (26 notes)


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