Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Cosmopolitan stories, CinemaniaC, La plume et l'image, Critiques clunysiennes, Blog Culturel, Rob Gordon, Dr Orlof, Les irréductibles, Mickaël, Antigone
Actrices, De Valéria Bruni-Tedeschi Avec V. Bruni Tedeschi, N. Lvovsky, M. Amalric Sortie en salle le 26 Décembre 2007 |
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A la fois jubilatoire et grinçant, le dernier film de Valéria Bruno-Tedeschi, Actrices, est un beau concentré d'émotions. Autobiographique, peut-être, le film est en tout cas fortement inspiré de sa propre vie, de ses névroses et quêtes personnelles. Dans Il est plus facile pour un chameau..., elle évoquait son appartenance à la bourgeoisie et les conséquences néfastes sur sa vie ...
Marcelline (Valeria Bruni Tedeschi), actrice célèbre, se rend au théatre des Amandiers pour une lecture d'une pièce de Tourgueniev où une femme mariée tombe amoureuse du précepteur de son fils (Louis Garrel), "Un Mois à la campagne" qu’elle a accepté de jouer sous la direction de Denis (Mathieu Almaric), metteur en scène imbu de son génie. Mais les répétitions se passent mal… et d’ailleurs Marcelline se sent mal à peu près tout le temps ...
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Pour ce second long métrage en tant que réalisatrice, Valeria Bruni Tedeschi a atteint son objectif de nous sensibiliser, avec un mélange de fantaisie et de compassion, aux sentiments qui peuvent tout à coup bouleverser l'existence d'une femme de 40 ans qui prend conscience qu'elle a passé le plus clair de son temps dans l'illusion, car jouer est un leurre ; il y a donc soudain face au jeu, le JE du soi qui réapparait et remet tout en cause. Contrairement à Rimbaud qui affirmait que Je est un autre, Valéria Bruni Tedeschi opte pour la thèse opposée ...
Premier plan du film, la tante et la mère de Marcelline (jouée comme dans "Il est plus facile pour un chameau..." par Marisa Borini, la propre mère de Valeria Bruni Tedeschi) observent un piano pendu à la grue des déménageurs tout en discutant, et la mère dit : "Elle aurait pu épouser un prince... remarque, il était moche !'. Rires dans la salle, actualité oblige. Mais visiblement, elle parlait là de son autre fille, pas de celle qui avait été incarnée par une Chiara Mastroianni blonde dans son premier film ...
Eh bien à vrai dire assez décevant et plutôt une vision très pessimiste à la fois de la quarantaine et du métier d'Acteur; très réductrice aussi, peut être un peu nombriliste aussi et franchement un peu chiant. Peut être est-ce que c'est parce que je n'ai pas encore atteint la barrière fatidique, allez savoir... En tout cas je n'en crois pas un mot. Pièce dans la pièce, Valeria Bruni-Tedeschi (alias Marcelline) interprète Nathalia Petrovna, l'héroïne de la pièce de Tourguéniev Un Mois à la campagne avec aux commandes en metteur en scène un peu fou ...
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Il y a un peu de Christophe Honoré et d'Arnaud Desplechin dans Actrices, mais il y a surtout beaucoup de Bruni-Tedeschi. Voilà un film angoissé, foufou, farfelu, attachant, grotesque, intelligent, plein de vie. Comme sa réalisatrice. Actrices peut légitimement susciter le rejet le plus total ou emporter une adhésion enthousiaste. Il faut accepter qu'en moins de deux minutes un film aborde la question de la création et de la condition de l'acteur puis de parler d'odeurs de pieds ou de faire valser les tartes à la crème ...
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film qui nous intéresse ce soir et notons tout de suite que Valeria Bruni Tedeschi déjoue le piège de l’autofiction : si elle s’inspire visiblement de sa vie et de son expérience personnelle (elle débuta au théâtre des Amandiers avec Chéreau) pour peindre le portrait de Marcelline, c’est surtout dans le but de donner chair à de véritables personnages et d’engendrer, à défaut d’un bébé, de la fiction. Actrices navigue donc entre deux eaux : d’un côté, la mise à plat d’un roman familial compliqué, de l’autre, une volonté appréciable de dépasser l’exercice de style égocentré ...
Lire la suite de la chronique du Dr Orlof.
Actrices ou acteurs, un Je, un Moi, un égo prononcé bien souvent nécessaire pour interpréter, donner vie à un personnage et emprunter ainsi son identité. Marcelline traverse une crise, ou sa vie et donc sa carrière repose sur un état de crise. Ses interrogations, nous les partageons, au long de sa journée, installation, répétitions, doutes et interrogations. Le personnage se crée, l’individu résiste puis se fragilise. C’est du moins l’impression que j’en retire, ce film, cette pièce en fait que je vois grandir. Ici tout est cependant traité au second degré, derrière une dose juste d’humour ...
Lire la suite de la chronique chez Les irréductibles.
Comédienne hantée par son rôle de Nathalia Petrovna, l'héroïne de la pièce de Tourgueniev, Un Mois à la campagne, qu'elle répète difficilement, Marcelline tente de noyer ses angoisses dans une piscine sur un air de Glenn Miller. Mais rien n'y fait. Rien n'empêche le temps de courir et de lui imposer ses quarante ans et toujours pas d'enfant. Perpétuellement étonnée par le monde qu'elle regarde comme si elle n'en trouvait pas la clé, Marcelline cherche sans relâche à communiquer avec tous ceux qui l'entourent ...
Lire la suite de la chronique chez Mickaël.
Je voulais voir ce film de Valeria Bruni Tedeschi depuis longtemps, sans en soupçonner du tout la fragile folie... Vous le conseiller ? Je ne sais pas vraiment. Il m'a semblé en fait presque pas assez abouti, ou alors pas assez plongé - il l'est pourtant beaucoup - dans le délire artistique ...
Lire la suite de la chronique chez Antigone.