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01
2014

12 Years A Slave

Source :

Film américain de Steve McQueen Interprètes : Chiwetel Ejiofor (Solomon Northup), Michael Fassbender (Edwin Epps), Lupita Nyong'o (Patsey), Benedict Cumberbacht (Ford), Paul Dano (Tibeats) Durée : 2 h 13 Note :  7,5/10 En deux mots : La colère permet-elle de faire de bons films ? Heureusement, Steve McQueen parvient quand même à laisser s'exprimer son cinéma. Le réalisateur : Né en1969 à Londres, Steve McQueen étudie les Beaux-Arts à Chelsea puis à New York. Il devient vite célèbre dans le monde de l'art contemporain, par des installations à base de vidéo souvent inspirées du cinéma. En 2008, il réalise son premier long métrage, "Hunger", sur la grève de la faim de Bobby Sands. En 2011, il tourne "Shame", toujours avec Michael Fassbender. Le sujet : Aux États-Unis quelques années avant la guerre de Sécession, un violoniste noir de l'État de New-York, père de famille apprécié de tous, est enlevé et vendu comme esclave dans les états du Sud. Face à la cruauté du système esclavagiste et à la violence de ses maîtres, il doit survivre en espérant pouvoir un jour prévenir les siens.   La critique : Il y a eu relativement peu de films hollywoodiens sur l'histoire de l'esclavage aux États-Unis, à l'exception de "Mandingo" de Richard Fleisher, et plus près de nous, d'"Amistead" de Steven Spielberg. Étrangement, depuis que Barack Obama est locataire à la Maison-Blanche, trois films à Oscars ont placé cette question au coeur du récit : "Lincoln", du même Spielberg, "Django Unchained", de Tarantino, et ce "12 Years A Slave", donné comme favori dans la course aux statuettes. Paradoxalement - ou pas ! -, le thème de l'esclavage a été traité mais dans d'autres contextes métaphoriques : "Spartacus", "La Planète des Singes" ou "Un Homme nommé Cheval". Et puis, à l'exception du personnage de Django qui partage la vedette avec le Dr; Schultz, les héros de ces films n'étaient pas les esclaves, mais ceux qui combattaient pour leur libération. Là, Steve McQueen a choisi d'e porter à l'écran le témoignage écrit en 1853 par Benjamin Northup. Plutôt que de suivre la trajectoire d'un esclave amené d'Afrique, il a préféré choisir l'histoire d'un homme éduqué, artiste et bon père de famille, qui a connu une intégration modèle dans les États du Nord, afin de rendre encore plus brutale la confrontation entre cette vie à laquelle tout spectateur peut s'identifier, et [..]


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