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01
07
2009

Le hérisson - Mona Achache

1 chronique recensée

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
,

 

Le hérisson,

De

Avec J. Balasko, G. Le Guillermic, T. Igawa

Sortie en salle le 3 Juillet 2009
Le hérisson - Mona Achache
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« Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? », s'interrogeait Pedro Almodóvar il y a un quart de siècle. Une question toujours d'actualité, notamment pour qui vient de gâcher une centaine de minutes devant Le hérisson, libre adaptation - paraît-il assez fidèle - du best-seller surprise de . Si le roman avait divisé, le film devrait logiquement faire l'unanimité tant il déploie une vacuité constante ...


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30
06
2009

L'Age de glace 3 : Le Temps des dinosaures - Carlos Saldanha

1 chronique recensée

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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L'Age de glace 3 : Le Temps des dinosaures,

De

Animation

Sortie en salle le 3 Juillet 2009
L'Age de glace 3 : Le Temps des dinosaures - Carlos Saldanha
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Acte I : l’exposition. Acte II : la consécration. Acte III : la maturité. Qu’elles mettent en scène des super-héros, des ogres verts ou des mammifères préhistoriques, les trilogies se suivent et se ressemblent, empruntant régulièrement le même schéma. L’âge de glace 3 n’échappe pas à la règle, victime de la paresse des scénaristes de chez DreamWorks Animation ...


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30
06
2009

Confessions d'une accro du shopping - P.J. Hogan

3 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Confessions d'une accro du shopping, 
De ,

Avec I. Fisher, H. Dancy, K. Ritter

Sortie le 6 Mai 2009
Confessions d'une accro du shopping - P.J. Hogan
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Pendant qu'à Cannes une poignée de chanceux voit des films jusqu'à plus soif, d'autres se contentent de ce qu'on leur propose et en sont réduits à se poser de passionnantes question grammaticales. Accro du shopping ? Ne devrait-on pas dire accro au shopping ? Interrogation fascinante s'il en est, mais qui ne mènera pas loin puisqu'un spécialiste tel que Jacques Capelovici ou Alain Rey ne manquera pas de rétorquer que d'abord, accro, c'est moyennement français, et que shopping est un affreux anglicisme) ...

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Avec le succès du Diable S'habille en Prada ou du film Sex & The City, le producteur Jerry Bruckheimer n'allait pas rester sur le carreau et saisi la balle au bond avec l'adaptation d'un autre best-seller de la "chick lit" vendu en France a plus de 600 000 exemplaires. Confession d'une Accro Au Shopping est l'adaptation d'un roman de Sophie Kinsella. Un livre et maintenant un film qui raconte l'histoire quasiment contraire du Diable S'Habille En Prada. Alors que dans ce dernier, la jeune héroïne acceptait un poste dans un magazine de mode pour s'en servir de tremplin dans la vie) ...

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Ayant dévoré les livres, j’avais peur de ne pas trouver dans le film la fraîcheur et la candeur qui font le charme de Becky. Mais l’humour et l’autodérision sont tout aussi présents dans le film que dans les livres de Sophie Kinsella et on ne peut qu'être attendris et amusés par la salve de mésaventures qui s'abat sur l'héroïne, mésaventures dues à ses petites maladresses et à ses achats compulsifs et irraisonnés ...

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30
06
2009

Very Bad Trip - Todd Phillips

12 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Very Bad Trip, 
De ,

Avec B. Cooper, E. Helms, Z. Galifianakis
Sortie le 24 Juin 2009
Very Bad Trip - Todd Phillips
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Choix étrange du distributeur le titre américain The Hangover, que l'on pourrait traduire par Gueule de Bois, s'est transformé en France en Very Bad Trip. Clin d'oeil commercial au film Very Bad Things qui traitait deja de fete d'enterrement de vie de garçon qui tournait mal ; à la différence que là ou se premier film jouait sur un humour noir, Very Bad Trip joue sur un humour complètement barré. Le réalisateur de ce nouveau délire se nomme Todd Phillips, un metteur en scene que les amateurs de comédie débiles doivent déjà connaître et apprecier ...

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Et sur l'écran quel bad trip? Le film ressemble à 1h30 de clip sur MTV ou consorts insérant habilement, à intervalles réguliers, des scénettes mettant en mots les affres des quatre célibataires partis faire une virée à las Vegas. Car après chaque scènette correspondant au coeur du récit délivré en tranches ...

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Vous avez adoré American Pie ou encore Old School?! Ce film va vous plaire! Very Bad Trip s'inscrit dans la parfaite lignée des comédies corrosives et régressives! Corrosif pour son humour qui décape. Régressif parce que ce genre de film est idéal pour les trentenaires (ou futur trentenaires) qui aiment s'éclater ...

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Las Vegas est souvent le point de départ de nombreuses comédies qui reposent toutes sur un canevas simple : quand d’innocents jeunes américains débarquent dans la cité du vice, ils en subissent tous les dangers et en reviennent corrompus. Avec son titre “français” particulièrement foireux, les distributeurs misent clairement sur la notoriété de la comédie noire Very Bad Thing ...

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Je m'attendais à une comédie potache américaine des plus classiques et je dois dire que j'ai été agréablement surpris. Loin du politiquement correct, ce film nous fait rentrer dans cette bande de potes comme ci on les connaissais de longue date et l'on passe un excellent moment. Loin des gags habituels que l'on peut retrouver dans ce genre de comédie, ici on est en présence d'un humour plus ou moins graveleux qui, en plus de plutôt bien fonctionné à le mérite d'être cohérent. En effet, les gags ne s'enchainent pas de façon grossière ...

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Pour vous aider à y voir un peu plus clair face à l’affiche de Very Bad Trip (Hangover), on pourrait préciser que son réalisateur, Todd Philipps, est également celui qui était derrière la caméra pour l’excellente adaptation de Starsky & Hutch de 2003 avec Ben Stiller et Owen Wilson en tête d’affiche. Avec ce genre de film dans son CV, difficile de sortir de la comédie potache ...

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Hangover, traduit Very bad trip pour la diffusion hexagonale, est un film qui restera sûrement culte pour toute une partie de ses spectateurs pendant un bon moment, de même que bon nombre de ses répliques. L'histoire, très simple, laissait planer sur la qualité du film un doute certain. Les premières minutes ne rassurent pas tout de suite, tant c'est ce à quoi on s'attend. Mais dès la scène du toit, et même lors du trajet vers Las Vegas quelques dialogues fusent ...

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Parfois inspiré, souvent défaillant Todd Phillips a connu ces dernières années plus de réussite en poker qu'en cinéma. Les inconditionnels du World Poker Tour connaissent sans doute son visage de panda mal réveillé, semblant sortir difficilement d'une gueule de bois permanente et faisant preuve d'une nonchalance masquant étonnamment bien sa détermination ...

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Ça commence par la fin. Donc, dès le début on sait que l’enterrement de la vie de garçon de Doug avec ses trois amis à Las Vegas s’est très très mal passé ! Comme dirait l’autre, la question est de savoir : est-ce que c’est drôle ? La réponse est oui. Mille fois oui ...

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Définition de « culte » issue du Petit Larousse Illustré : « Se dit de ce qui suscite l’enthousiasme d’un public génér. restreint. Film culte. » Paraît-il que Very bad trip, fort de son carton au box-office US et de son buzz conséquent, se positionne d’ores et déjà en pole position de la comédie 2009 culte. Mais l’enthousiasme qu’il provoque ne reposerait-il pas davantage sur son pitch que sur ses gags ? ...

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Même s'il s'agit d'une coutume assez ancienne, l'enterrement de vie de garçon connait un développement important ces dernières années, et le cinéma ne pouvait pas rester insensible à tout ce que ce rite transgressif peut apporter de dérapages tragico-comiques, de "Very Bad Things" à "Sideways" en passant par "Ivresse et conséquences". Comme le Spring Break, cette semaine de teuf orgiaque au Mexique des étudiants américains, l'enterrement de vie de garçon fait partie de ces coutumes que l'Amérique puritaine autorise ...

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Cette trame scénaristique à rebondissements maintient captive l’attention du spectateur tout au long des quatre-vingt-dix minutes que dure le film, et permet au réalisateur Todd Phillips de se concentrer sur l’exploitation du fort potentiel burlesque des situations. Gags et répliques ne sont pas toujours d’une extrême finesse, mais sont toujours efficaces. Very bad trip est une comédie drôle et enlevée, qui assume totalement son côté potache ...

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30
06
2009

Smart People - Noam Murro

2 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Smart People, 
De ,

Avec D. Quaid, S. J. Parker, T. Haden Church

Sortie le 17 Juin 2009
Smart People - Noam Murro
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Heureux les simples d'esprit ? Peut-être. Tout le contraire des héros de Smart people, aussi intelligents que le titre le laisse supposer, mais infoutus de se faire une place douillette dans ce monde trop douloureux pour eux. Pour son premier long, Noam Murro (qui avait eu la bonne idée de planter Le cercle 2 à quelques jours du tournage) s'intéresse à ces gens trop conscients de la réalité qui les entoure et trop réfléchis pour être naturels ...

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Il est parfois étonnant de voir certains films calibrés pour devenir des succès publics sortir en catimini dans les salles obscures, dans un réseau de distribution des plus restreints. Ainsi, Smart People, en dépit de sa sélection en compétition au dernier festival du film américain de Deauville, et de son brillant casting regroupant deux stars – Sarah Jessica Parker et Dennis Quaid - et deux valeurs sûres du cinéma « indie » américain - Ellen Page (Juno) et Thomas Haden Church (Sideways) – n’est sorti que dans une seule salle en France, au Publicis, sur les Champs-Elysées ...

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30
06
2009

Transformers 2 la revanche - Michael Bay

7 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Transformers 2 la revanche,

De

Avec S. LaBeouf, M. Fox, J. Duhamel


Transformers 2 la revanche - Michael Bay
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Avec plus de 300 millions de dollars de recettes au box-office américain, “Transformers” aura été un des triomphe public de l’année 2007. La suite étaient forcément attendue et inutile de jouer les vierges effarouchée, on sait très bien ce que l’on va voir lorsque l’on a affaire à “Transformers”, qui plus est réalisé (toujours) par Michael Bay ...
 
Deux ans après un Transformers déjà beauf et gerbant, Michael Bay remet le couvert avec l'objectif annoncé d'envoyer du lourd, du très lourd, et d'exploiter au maximum des robots qu'il avait tardé à montrer dans le premier film. Promesse tenue : Transformers 2 est un pur carnage, gigantesque amas de tôle froissée qui réjouira sans nul doute les bourrinomanes. Ça commence d'ailleurs très très fort avec ce qui ressemble à s'y méprendre à la bande-annonce du 10.000 de Roland Emmerich ...
 
Même si je n’ai pas vu « Transformers 2 », je ne suis pas entrain de vous refaire le coup de « la critique sans avoir lu le livre ». Là c’est un peu différent. Différent dans le sens où l’angle d’attaque n’est pas de savoir si l’on a oui ou non le droit de critiquer une œuvre sans même l’avoir côtoyer ne serait-ce que de loin, mais plus de savoir s’il y a un intérêt personnel et général à le faire ...
 
Deux ans après le premier opus, le réalisateur Michael Bay est de retour avec un second épisode de la franchise Hasbro. Que les choses soient claires, le metteur en scène a choisi de mettre le paquet dans ce second film qui suit a la lettre le cahier des charges de la séquelle en faisant dans la surenchère absolue. Deux ans c'est aussi le temps qui s'est écoulé dans l'histoire entre le premier et le second film. Optimus Prime nous avait caché que les Transformers étaient deja venu sur Terre à l'époque préhistorique ...
 
Là où Transformers, premier du nom, avait imposé son humour et son style, ce deuxième volet ne garde que son style, l'humour, est ici, très Bad Boys c'est pas plus mal mais j'aurait bien aimer qu'il garde sa pâte. L'action est toujours au rendez vous et c'est bien sur ça que Mister Bay a miser ...
 
Et si le combat des Autobots contre les Decepticons illustrait au final toutes les guerres, tous les maux ? Et si la haine et la belligérance n’étaient en fin de compte que les plus primaires fondements de la nature humaine, sous le couvert de l’évolution et des mœurs modernes ? Car, aussi jeunes que nous étions, l’ensemble de nos jeux reposait sur l’affrontement du Bien contre Mal ...
 
Malgré des faiblesses scénaristiques prévisible et étant amateur de tout ce qui peut s'apparenté à un blockbuster estival, j'avais bien aimé "Transformers" premier du nom. C'est donc avec un certain plaisir et sans forcément en attendre un chef d'œuvre en la matière que je me suis dirigé vers ma salle de cinéma pour découvrir la suite de ses aventures dans cette guerre entre Autobots et Decepticons. Fidèle à mes attentes, une nouvelle fois il ne faut pas aller chercher bien loin du point de vue du scénario. N'ayant pas pour but de nous faire une fable philosophique sur l'écologie et l'utilisation du pétrole dans le monde, "Transformers 2" se veut avant tout un simple divertissement d'action ...


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30
06
2009

Ce cher mois d'août - Miguel Gomes

2 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Ce cher mois d'août, 
De ,

Avec S. Bandeira, F. Oliveira, J. Carvalho

Sortie le 17 Juin 2009
Ce cher mois d'août - Miguel Gomes
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C'est souvent une bonne nouvelle : Ce cher mois d'août n'est ni résumable en moins de 50 mots, ni classifiable dans un genre ou un autre. Le deuxième film du portugais Miguel Gomes est un curieux entrelacs de documentaire, de drame, de farce et de mise en abyme, puisqu'on y décrit à la fois le mois d'août d'un village assez ordinaire qui vit au rythme des fanfares et autres chanteurs de bal, la relation ambiguë qui unit un musicien, sa fille et son neveu ...

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Ravissement cérébral que ce Cher mois d’août qui célèbre autant le cinéma que la musique de bal portugaise. De ces deux heures trente de dépaysement intellectuel, où s’enchâssent concerts de foire, virevoltes sentimentales et immersion dans la conception même du film, il en ressort une incohérence qui frise l’indécence et une folie créatrice qui frôle la subversion. Miguel Gomes capte la beauté des spectacles musicaux modestes, humains, innocemment profonds ...

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30
06
2009

Sherrybaby - Laurie Collyer

4 chroniques recensées

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Sherrybaby,

De

Avec M. Gyllenhaal, B. William Henke, S. Bottoms

Sortie en salle le 24 Juin 2009
Sherrybaby - Laurie Collyer
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Difficile de savoir pourquoi Sherrybaby sort en ce mois de juin alors qu'il avait été présenté... à Deauville 2006. Cette sortie s'apparente à un vidage de fond de tiroir de la part du distributeur, mais ce n'est pas une si mauvaise nouvelle que ça. Car le film de Laurie Collyer se révèle relativement intéressant, en particulier pour la prestation de son actrice principale ...
 
Avec SherryBaby, Laurie Collyer aborde le sujet délicat de la réinsertion des ex-détenues dans une société souvent dure et peu encline au pardon. Elle dresse le portrait touchant et complexe d’une femme qui doit se battre pour regagner le droit à un minimum de considération et de dignité humaine. Sherry doit d’abord affronter le regard condescendant de l’officier responsable de sa liberté conditionnelle, qui ne cache pas ses doutes quant à sa capacité à résister à l’appel de la drogue ...
 
Présenté à Deauville en 2006, Sherrybaby apparaît pourtant sur les écrans français trois ans plus tard. Bataille avec les producteurs américains pour le sortir en bonne et due forme chez nous ? Frilosité des cinémas de l’hexagone de diffuser un film si osé ? Laurie Collyer a passé les trois dernières années à remonter son film jusqu’à ce qu’il ait enfin de la gueule ? Non non, les distributeurs de Zootrope Films raclent juste leurs fonds de tiroirs ...
 
Une vision très réaliste, cette sortie de prison, le bus walkman sur les oreilles, celui qui n’a pas du la quitter de ces trois années écoulées ! Yeux grands ouverts, sourire aux lèvres elle regarde défiler le paysage semi urbain. Semi aussi sa libération, trois ans pour vol butin destiner à financer son addiction à l’héroïne, liberté assujettie à un pointage régulier auprès du shérif ...



30
06
2009

Fais-moi plaisir ! - Emmanuel Mouret

4 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Fais-moi plaisir !,
D'

Avec E. Mouret, J. Godrèche, F. Bel
Sortie en salle 24 Juin 2009
Fais-moi plaisir ! - Emmanuel Mouret
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Fais-moi plaisir !, le dernier opus d'Emmanuel Mouret (sortie prévue en salles : fin juin) n'étonnera aucunement les familiers des œuvres d'un cinéaste que je trouve de plus en plus attachant. Une fois de plus, on retrouve cette petite musique si particulière qu'il arrive à faire entendre de films en films : même héros masculin décalé et gauche (toujours joué par lui-même), même frontalité théâtrale de la mise en scène (ce qui n'empêche aucunement d'habiles jeux de cadrages et un montage dynamique), même intérêt pour le malentendu amoureux et les aléas du désir ...

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Le style Mouret est-il fait pour durer ? C'est la question qui se pose à l'issue de Fais-moi plaisir !, son sixième long, toujours amusant mais qui semble amorcer une possible érosion chez l'auteur. Chez Mouret, il est encore et toujours question d'un type un peu gauche, régulièrement surpris de séduire de belles femmes, et qui finit par ne plus savoir où donner de la tête. Première approche, rituels amoureux, tromperie ou pas tromperie ...

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Les années nous le confirment, Emmanuel Mouret s’apparente, chaque film un peu plus et peu mieux, à un Woody Allen français qui aurait goulûment incorporé Rohmer, Edwards et Tati à son cinéma. Non pas que les deux hommes partagent la même philosophie mais ils possèdent un style assez semblable, une façon de dépeindre le rapport entre hommes et femmes tout aussi brillante ...

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De film en film, Emmanuelle Mouret trace son sillon dans le domaine de la comédie française et impose son style très particulier et délicieusement suranné, qui rappelle à la fois le théâtre de boulevard, les comédies morales d’Eric Rohmer et tout un pan du cinéma comique allant de Tati à Woody Allen ...

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29
06
2009

Vertige - Abel Ferry

1 chronique recensée

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Vertige,

D'

Avec F. Valette, J. Libéreau, R. Lenglet

Sortie en salle le 24 Juin 2009
Vertige - Abel Ferry
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Après l'inénarrable Humains, voici qu'un autre film français se propose de faire dans l'aventure avant de basculer dans l'horreur. Inutile de fuir à grande enjambées, puisque le film d'Abel Ferry est un milliard de fois plus réussi que l'improbable nanar de Molon et Thévenin. On sent dès les premières minutes que Vertige, sans atteindre des sommets (jeu de mots involontaire), a tout pour être assez efficace et relativement convaincant ...


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