Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Lieux Communs, Boustoune, Dasola, Cinéfeed, Critiques clunysiennes, Rob Gordon, Les irréductibles, Cahier Critique, Psykokwak, BMR & MAM, Nicolinux, Geraldine, Matière Focale, Devotionall, Septième Art - Gérard Rocher, Laterna Magica, Lysao, In the mood for cinéma, Une toile pour deux, Inisfree
Welcome,
De Philippe Lioret
Avec V. Lindon, F. Ayverdi, A. Dana
Sortie en salle le 11 Mars 2009
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J'aime bien le cinéma de Philippe Lioret (et non pas Loiret comme j'ai entendu une jeune journaliste étourdie le prononcer...). Il y a la quelque chose d'intime, de sincère, de pudique, bref d'humain, comme j'aime. Et celui-là ne faillit (??) pas à la règle... J'y ai pleuré, plusieurs fois, au milieu, et bizarrement pas à la fin. Mais c'est un film qui reste longtemps dans la tête et dans le coeur, comme un sentiment diffus, une petite rythmique obstinée qui prendrait tout son temps pour redescendre à marée basse ...
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Une histoire de fous d’amour, de fous de désespoir. Une histoire qui traite de la folie du monde, et celle des hommes qui nous gouvernent, capables de créer des textes de lois tordus et de les faire appliquer de manière aberrante, comme l’article L622-1 du code pénal mis en lumière par le film de Philippe Lioret. A cause de cette loi, Simon Calmat (Vincent Lindon), un type ordinaire, maître-nageur dans une piscine à Calais, va avoir pas mal de déboires avec la police ...
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Les critiques pour Welcome de Philippe Lioret sont élogieuses et c'est assez mérité. Nous sommes à Calais, pas loin du tunnel sous la Manche. Chaque jour, des centaines d'immigrants essayent par tous les moyens d'entrer en Angleterre. Ils viennent de pays en guerre comme l'Irak, l'Iran, etc. Je commencerai par dire que Welcome (bienvenue) est le mot tissé sur un paillasson d'un habitant raciste et intolérant ...
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Le décor est rapidement planté, sombre, pluvieux, loin de l'image d'un nord accueillant et chaleureux. La première partie du film est consacrée au quotidien de ces sans-papiers qui ne demandent qu'à partir tenter leur chance en Angleterre. Après avoir bravé mille dangers pour atteindre leur but ils se retrouvent bloquer dans une ville victime de sa proximité avec leur terre promise ...
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"Welcome", cela veut dire bienvenue. Pourtant, chez les ch'tis, les centaines de sans-papiers qui affluent vers Calais pour tenter d'atteindre l'Eldorado supposé de l'autre côté de la Manche, ne sont pas vraiment les bienvenus depuis la fermeture du centre de Sangatte : tabassés par des policiers en maraude, refoulés des supermarchés par des vigiles, expédiés en 30 secondes par des juges méprisants qui enchaînent les décisions répressives en comparution directe ...
Lire la suite de la chronique des Critiques clunysiennes.
Qu'il est agréable de voir un cinéaste prendre de l'ampleur à chaque film. Au départ réalisateur de comédies très sympathiques, Philippe Lioret a ensuite opéré un glissement perceptible vers la comédie (de plus en plus) dramatique, avant de s'abandonner au drame pour ce Welcome. Rarement un début de filmographie aura autant ressemblé à une piste de décollage, tant on a l'impression que tous ses films précédents n'existaient que pour préparer celui-là ...
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Comédie dramatique, histoire d’une rupture, des quelques liens tenus et fragiles qui subsistent, de l’espoir, du désespoir que ne peut s’empêcher d’éprouver Simon(Vincent Lindon). Un homme sonné, bras ballants face à son destin d’être abandonné ...
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Etonnamment, du côté de la profession comme du public, on peine à considérer Philippe Lioret comme le grand metteur en scène qu’il devient. Peut-être parce qu’il fût auparavant technicien de cinéma, suppose-t-il. Pourtant, après quelques jolis films et un Je vais bien, ne t’en fais pas acclamé de toute part, se dessine une trajectoire, un « style Lioret », profond et humain, qu’il serait dommage de nier, de refuser de voir poindre. La comparaison avec Ken Loach s’avèrerait à la fois trop accommodante et trop écrasante ...
Lire la suite de la chronique du Cahier Critique.
Simon (Vincent Lindon) n’avance plus vraiment, sa femme Marion (Audrey Dana) l’a quitté et tout lui semble indifférent. La rencontre avec Bilal et ses infortunés compagnons va le réveiller. Aider le jeune kurde dans son insensé défi lui apparaît comme une ultime façon de reconquérir Marion. Deux trajectoires bien différentes qui se rapprochent, se côtoient et vont donner du sens leur existence. Entrer dans la vie adulte et affective pour Bilal et relancer la sienne pour Simon ...
Lire la suite de la chronique de Psykokwak.
Après la superbe Lili (Je vais bien ne t'en fais pas), on attendait beaucoup de Philippe Lioret. Trop peut-être. Son Welcome sonne la charge contre les conditions faites aux immigrés clandestins de la région de Calais (Calais, vous savez, c'est à côté de Sangatte), en attente de leur passage chez les britanniques hospitaliers. Des anglais qui se révèleront bien moins accueillants à la fin du film ...
Lire la suite de la chronique de BMR & MAM.
Plus d’une semaine après la sortie, j’ai enfin pu réussir à voir Welcome, le dernier film de Philippe Lioret qui avait fait l’actualité avant même sa sortie à cause de la “polémique Besson“. Cette polémique ne doit pas occulter un très beau film, certes engagé, certes dénonciateur, mais d’abord un film humain et plein d’émotions. Un film imparfait, certes, mais le meilleur de la trilogie engagée que j’ai apparemment suivi inconsciemment : après le décevant Harvey Milk et l’intéressant Boy A, Welcome est un film avec des défauts qui ne nuisent pas à son intérêt global ...
Lire la suite de la chronique de Nicolinux.
C'est un film très fort, bouleversant que je viens de voir. Les dix premières minutes ressemblent à un reportage où le journaliste, infiltré parmi les réfugiés filmerait "un passage". Puis le film trouve ses allures de... film, avec des personnages qui se choquent, se rencontrent, s'entrechoquent, se fuient eux mêmes ou les autres, se dénoncent, s'entraident, ne parviennent pas à s'oublier ...
Lire la suite de la chronique de Geraldine.
Vincent Lindon est en fait un prof de natation, ce qui expliquerait bien des choses quand on y repense, et dans le Pas De Calais en plus, pour ne rien arranger. Il rencontre, près du grand bassin, un jeune Kurde qui lui demande de lui apprendre à nager. Ce dernier aimerait en fait rejoindre l'Angleterre pour manger des chips au vinaigre et hurler des refrains des Smiths, le samedi soir, au pub, dans les oreilles de touristes français. Lindon, fraîchement divorcé de Madame qui, elle, est justement bénévole auprès des sans-papier Q, comme on dit à Groland ...
Lire la suite de la chronique de Matière Focale.
La situation des immigrés à Calais, de ceux qui sont en attente de franchir la Manche pour un improbable eldorado anglais, je pense pouvoir en toucher un mot. Non pas parce que j'en suis un moi même, mais parce que j'y ai habité et travaillé un an, là bas, et que Sangatte et fourgonette "ramasse candidat" cela évoque bien des images issues de cette réalité. Le mérite du film WELCOME est de bien expliquer cette problématique épineuse : il n'est pas possible, légalement, d'héberger ou de protéger ces clandestins qui sont pourtant bien au centre de vastes réseaux qui les exploitent ...
Lire la suite de la chronique de Devotionall.
C'est un honneur de commenter une oeuvre aussi aboutie que celle-ci. Le réalisateur Philippe Lioret lequel vient récemment de se faire brillamment remarquer par son film "Je vais bien, ne t'en fais pas" rencontre l'écrivain Olivier Adam auteur du livre "A l'abri de rien" dont le sujet relate l'histoire d'une femme qui porte assistance aux clandestins laissés sans toit depuis la fermeture de Sangatte. Le metteur en scène part de cette histoire pour nous entraîner dans l'une des pires réalités que connaît la France, patrie des "Droits de l'Homme" ...
Lire la suite de la chronique de Septième Art - Gérard Rocher.
Une certaine agitation médiatique aura accompagné la sortie de Welcome, le nouveau film de Philippe Lioret, un cinéaste populaire et qui à toujours su viser juste, qu’il s’agisse de faire rire ou pleurer. Welcome est une fiction à charge contre le système et ses dérives autoritaires et anti-compassionnelles. Le film a sa légitimité, s’intègre parfaitement à un contexte politique ou la remise en cause des libertés individuelles et collectives pointe presque chaque jour son nez ...
Lire la suite de la chronique de Laterna Magica.
Après le succès de Je vais bien, ne t'en fais pas, Philippe Lioret retravaille avec l'écrivain Olivier Adam sur cette histoire bien ancrée dans l'actualité, racontant la rencontre entre un sans-papier kurde, Bilal, tentant de rejoindre l'Angleterre à la nage par la Manche et un maître nageur du Calais qui va l'aider afin d'impressionner sa femme. Une critique dythirambique, comme toujours, m'avait freinée à voir ce film ...
Lire la suite de la chronique de Lysao.
Cela faisait un peu plus d’un an que j’attendais la sortie de ce film, depuis que Philippe Lioret l’avait évoqué avec un enthousiasme débordant lors du Salon du Cinéma 2008… Alors ? Alors… La première demi-heure, intense, âpre, au style documentaire suit au plus près Bilal ( au plus près de son visage, de ses émotions, de sa douleur, de ses peurs) et nous embarque d’emblée dans son parcours périlleux ...
Lire la suite de la chronique d'In the mood for cinéma.
Rater un film de Philippe Lioret serait inconcevable. Welcome diffère pourtant des précédentes œuvres pour ce qu'il a de militant et d'engagé. En dessinant l'histoire d'un jeune homme voulant franchir la manche, Lioret dénonce le système répressif français. Pour en avoir discuter avec des gens du coin, il semblerait que la description soit plutôt juste ...
Lire la suite de la chronique d'Une toile pour deux.
Dans les discussions qui reviennent périodiquement sur le cinéma français, mes lecteurs savent que j'ai une admiration particulière pour les films de Philippe Lioret. Welcome m'a tout particulièrement réjouis parce que je le vois comme son œuvre la plus aboutie, confessant au passage que je n'avais pas été complètement conquis par la belle mécanique de Je vais bien, ne t'en fais pas (2006). Welcome réussit à allier les qualités de romanesque de Mademoiselle (2001) et de L'équipier (2004) à une plus grande réussite formelle ...