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29
04
2009

Villa Amalia - Benoît Jacquot

13 chroniques recensées

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
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Villa Amalia,

De

Avec I. Huppert, J-H. Anglade, X. Beauvois

Sortie en salle le 8 Avril 2009
Villa Amalia - Benoît Jacquot
.
 

Reçu comme un uppercut, la découverte d’être trompée jette Ann ( Isabelle Huppert) sur le chemin du changement. Aussi brutale fut la révélation, aussi prompt sera le gigantesque coup de balai donné à son existence. Exit amour déchu, exit boulot, table rase Ann vend appartement, ses précieux pianos, jette ou brule toute trace d’existence présente ou passé, rompt ses contrats comme ses contacts, ne garde comme seul contact l’ami d’enfance Georges justement retrouvé…et part ...
 

Vingt ans que Benoît Jacquot travaille encore et encore le même personnage, celui d'une femme qui choisit délibérément de s'abandonner. À un lieu, une personne, une croyance. Pas étonnant qu'il ait choisi d'adapter le roman de Pascal Quignard, dont l'héroïne présente exactement le même profil. Musicienne renommée, en couple avec un type ordinaire qui la trompe, elle décide de lâcher prise et de se volatiliser, se séparant de tous ses biens et coupant tout contact avec ses connaissances ...
 

Un soir de pluie, Ann surprend son compagnon embrasser une jeune femme. Le soir même, elle retrouve un ami d’enfance devenu homosexuel. Dès le lendemain, elle organise tout pour « éteindre sa vie d’avant ». Elle chasse Thomas, vend son appartement, ses pianos (elle est concertiste de renom), dit au revoir à sa mère malade et part seule à l’étranger. Sur une île italienne, elle tombe littéralement amoureuse de la « Villa Amalia », une maison aux volets verts qui domine la baie de Naples (vraisemblablement) et va y vivre, seule ou presque ...
 

Le dernier film de Benoît Jacquot, Villa Amalia pourrait aussi s’intituler “Huppert en vacances en Italie” tant l’actrice est omniprésente. Si vous allez le voir, allez-y pour elle, sinon vous serez déçus. Je l’ai été. Le scénario de Villa Amalia s’inspire du roman éponyme de Pascal Quignard. Soit l’histoire d’une femme, Ann — Isabelle Huppert s’il fallait encore le préciser —, pianiste à succès qui décide de tout plaquer après avoir découvert que son compagnon le trompait. Elle défait alors méthodiquement tous les liens qui la retiennent à sa vie antérieure, vend son appartement, ses pianos et part sans prévenir personne de sa destination. Elle se balade alors dans toute l’Europe (la Belgique, l’Allemagne ou l’Autriche ou la Suisse et enfin l’Italie) avant de s’arrêter sur les bords de la Méditerranée ...
 

Villa Amalia est un de ces drames d’appartement pénibles qui scrutent la bourgeoisie se morfondre dans une crise existentielle aussi pathétique que dérisoire. Comme Bonitzer ou Fillières dans un registre plus léger, on assiste aux sempiternels questionnements parisianistes, ce dilemme ô combien tragique du bien-vivre et du bien-être. Enième variation sur le rejet du confort et des conventions sociales, le film de Jacquot s’ajoute à l’interminable liste des tragédies de poche du monde parisien que la presse salue béatement (peut-être parce qu’elle s’y retrouve) ...
 

"Je suis un peu brutale", dit Ann à Georges, comme pour s'excuser d'avoir été encore une fois trop franche. Cette brutalité, Benoît Jacquot semble aussi la revendiquer, et c'est ce qui fait toute la différence entre l'énergie dramatique de son adaptation du roman de Pascal Quignard, et la mollesse narrative de "Wendy et Lucy", qui aborde un sujet assez proche. Prenons ainsi l'ouverture des deux films : chez Kelly Reichardt, un long traveling latéral sur Wendy qui joue avec Lucy dans la forêt, histoire de bien prendre le temps de présenter les deux personnages du titre ; chez Jacquot, un traveling avant subjectif, une voiture qui suit une autre sous la pluie, un montage nerveux, sortie de la Francilienne, panneau Choisy-le-Roi entraperçu, plan lointain sur l'homme qui descend de la voiture ...
 

j'ai aimé le récit, le sens de la narration du réalisateur, ce rythme parfois rapide avec des ellipses, et d'autres où l'on souffle avec elle, on se laisse aller à cette libération du corps et de l'esprit ...
 

Benoît Jacquot nous livre un film intimiste, délicat, sans fioriture. Rien de superflu ici. Même les dialogues sont minimalistes et courts. Souvent suivis de silence, ils ont le temps de pénétrer au plus profond de vous même, pour vous toucher, vous cchambouler, vous interroger. Même les images von droit au but, en moult gros plans ...
 

Adapté du roman éponyme de Pascal Quignard, « Villa Amalia » est le cinquième film du réalisateur avec Isabelle Huppert et pour cette cinquième collaboration il a choisi un thème universel pour un film qui ne l’est pas. Le profond malaise (et même l’agacement) que m’a inspiré ce film m’a probablement ôté tout jugement purement cinématographique, d’où cette critique inhabituellement courte et négative ...
 

Les héroïnes de Benoît Jacquot ont pour constance de prendre la fuite et de privilégier la rupture. Les unes faussent compagnie à leur famille pour suivre un braqueur de banque au Maroc ( A tout de suite ), d'autres s'évadent de Pont-à-Mousson avec l'espoir de rencontrer leur père sur le bord du Gange ( L'intouchable ). Dans son dernier opus Villa Amalia - tiré d'un roman de Pascal Quignard - Ann ( Isabelle Huppert ) quitte son mari, vend sa maison, brûle les photos de son passé et part dans une errance à la Antonioni qui la conduira jusqu'à la baie de Naples, après avoir surpris ce dernier dans les bras d'une autre ...
 

Vous n’avez jamais eu envie de tout plaquer - boulot, vie privée, amis,… - et tout recommencer à zéro, ailleurs ? Hé bien moi, en ce moment, j’ai bien envie d’abandonner ce blog et de partir loin, très loin… Loin de la dizaine de critiques en retard qui s’accumulent peu à peu, au fur et à mesure de mes trop nombreuses expéditions cinématographiques, loin, notamment, de l’obligation de vous parler de Villa Amalia, critique pour laquelle je n’ai pas le début d’une inspiration ...
 

Ann (Isabelle Huppert) roule en direction de la banlieue sud. C’est la nuit, il pleut, la visibilité n’est pas fameuse. Elle file son mari (Xavier Beauvois) qui rend visite à son amante. Défaite, elle voit ce qu’elle cherchait et attendait ? Un homme l’accoste, Georges (Jean-Hugues Anglade), un ancien ami de jeunesse qu’elle peine à reconnaître. De retour dans son appartement, elle décide de tout larguer. Pas seulement son mari volage mais aussi sa vie professionnelle de concertiste, et de fuir. Alors que tous, un jour ou l’autre, nous avons fantasmé cette possibilité, elle passe à l’acte et sans état d’âme. En deux temps trois mouvements elle se débarrasse de tous ses objets ...
 

Il faut tout de suite prévenir que, si vous êtes allergique à Isabelle Huppert, vous devez passer votre chemin. Pour les autres (dont je fais partie), allez voir Villa Amalia de Benoît Jacquot, où Isabelle Huppert irradie dans un rôle qui semble écrit pour elle. Parce qu'Ann (Isabelle Huppert) surprend l'homme avec qui elle vit depuis 15 ans, Thomas (Xavier Beauvois), dans les bras d'une autre, un déclic se fait: elle veut "disparaître", changer de vie. Elle vend tous ses biens, même ses trois pianos ...

Note : 3.2/5 (8 notes)


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