Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
In the mood for cinéma, CinémaniaC, Critiques clunysiennes, Une toile pour deux, Dasola, Rob Gordon, BMR & MAM, Psykokwak
Un secret, Claude Miller Avec C. de France, P. Bruel, L. Sagnier Sortie en salle le 3 octobre 2007 |
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Un petit garçon malingre, François, voit indistinctement son image à travers un miroir tacheté de noir. Ce premier plan en dit déjà tellement… Puis, ce petit garçon, à travers son regard d’adulte, (interprété par Mathieu Amalric) nous raconte son histoire et celle de ses parents, Maxime (Patrick Bruel) et Tania (Cécile de France), l’histoire qu’il a appris de la bouche de Louise (Julie Depardieu), la voisine et amie : l’histoire d’un secret. Dans un des plans suivants, le même petit garçon marche à côté de sa mère Tania, Tania dont on ne voit d’abord que le corps sculptural qui contraste tellement avec celui, si frêle, du petit garçon ...
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Je n’ai pas lu le livre mais il semble que ce qu’en a tiré Claude Miller est davantage un portrait des années d’occupation que le récit du secret de Philippe Grimbert. Un petit garçon chétif à l’ombre d’un bras musclé, bronzé, d’un corps sculpté, celui de sa mère, Tanya (Cécile de France), mannequin et nageuse. Pendant ce temps, son père, Maxime (Patrick Bruel) a pris possession du court de tennis. François a froid, il veut rentrer à la maison, ça agace son père, féru de gymnastique de haut niveau, qui aurait préféré un petit athlète en herbe quand l’enfant est né à seulement 2,2 kg, il a fait la grimace… Pour conjurer le sort de n’être pas ce sportif épanoui que souhaitait son père, François s’est inventé un frère fantôme superman qu’il imagine au point d’y croire ...
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Quand Claude Miller a lu le roman de Philippe Grimbert, il y a tout de suite perçu un écho de sa propre histoire. "Je suis né en 1942. Il n'y a pas beaucoup de survivants dans ma famille : la plupart de mes oncles, tantes et grands-parents ne sont pas revenus des camps de concentration. Enfant puis adolescent, je fus hanté par cette histoire traumatisante et anxiogène. J'en ai conçu des peurs et des phobies. (...) Mais, bizarrement, c'était un thème dont je n'avais parlé dans aucun de mes films précédents." Certes, Claude Miller n'a jamais abordé cette période ...
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Voyage vers le passé pour découvrir Un secret. Un passé à deux niveaux : le premier nous narre l'enfance de François, petit garçon qui plus tard écrira le roman dont est adapté ce film. Il est fils unique et se sent mal à l'aise avec ses parents, surtout avec son père qu'il a l'impression de décevoir constamment. Le second nous renvoie avant et pendant la seconde guerre mondiale et nous relate la rencontre entre les parents de François. Le secret évoqué dans le titre (et dont je me garde de vous révéler) trouve sa source dans cette période, et est révélé assez tôt dans le film, lors du premier tiers ...
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Ayant été influencée par certaines bonnes critiques et par un battage médiatique, je viens d'aller voir Un secret, le dernier film de Claude Miller. J'ai été très déçue. Dès le milieu du film, on devine le secret. L'intérêt pour le film s'estompe très vite. Les comédiens ne sont pas vraiment en cause mais je n'ai pas trouvé que Patrick Bruel était très convaincant ...
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Au départ, Un secret semble signer l'arrivée de Claude Miller dans le club des cinéastes du troisième âge, présidé depuis toujours par Jean Becker. Malgré un travail (simpliste) sur la texture des images, le film ressemble à un téléfilm version France 3, avec ses images raplapla et ses robes bien repassées filmées sans emphase. D'autant que l'histoire n'a rien de bien transcendant : on ne compte plus les films qui nous ont raconté la vie des enfants pendant la guerre 39-45 ...
Lire la suite de la chronique de Rob Gordon.
Il nous reste à vous dire Un secret de Claude Miller. Un film étrange, un peu glacé. On ne sait si c'est délibéré ou si c'est dû au parti pris très «littéraire» de l'adaptation du roman de Grimbert. Né après la guerre, un jeune enfant chétif grandit dans l'épaisseur d'un secret de famille. D'une famille juive. Comme il ne répond pas à l'attente de son gymnaste de père marié à une naïade (belle et hiératique Cécile de France), il s'invente un frère plus musclé et plus fort ...
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La frêle silhouette de François s’avance lentement vers un miroir moucheté. Est-ce vraiment lui ou son double ? François s’est inventé un double – fantôme qui l’accompagne en permanence ; un autre François, solide, fort, son antithèse. D’où sort-il ? Pourquoi ressent-il le besoin de le convoquer continuellement. Plus qu’un compagnon de rêverie il en fait un véritable frère à qui il offre une place à table au grand étonnement et fureur de ses parents. Un jour il découvre au fond d’une valise oubliée un petit chien en peluche qu’il s’approprie derechef. Ses parents rescapés de la guerre font tout pour oublier les heures noires du nazisme ...