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05
2009

Un mariage de rêve - Stephan Elliott

11 chroniques recensées

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Un mariage de rêve,

De

Avec J. Biel, B. Barnes, K. Scott Thomas

Sortie en salle le 6 Mai 2009
Un mariage de rêve - Stephan Elliott
.
 

Avant qu'UGC m'invite à découvrir ce film en avant première, je dois avouer que je n'avais jamais entendu parler du film "Un mariage de rêve" (surtout que ces derniers temps quand j'entends parler de Jessica Biel c'est surtout pour le prochain "Powder blue" qui s'annonce déjà sulfureux :-) ). Je n'en avais rien entendu dire pendant le tournage, vu aucune photo du film et l'affiche ainsi que la bande annonce était loin de m'attirer mais bon une avant première c'est toujours sympathique surtout quand des membres de l'équipe du film sont présent dans la salle donc c'est sans hésiter que j'ai accepté l'invitation ...
 

Ne vous fiez ni au titre français ni à l’affiche qui laisseraient présager une niénième comédie sentimentale niaiseuse et bas de plafond. Fiez-vous à moi qui vous invite à vous précipiter dès mercredi prochain voir cette romance virevoltante pas si légère et superficielle qu’il semblerait ...
 

"Un mariage de rêve" est adapté d'une pièce de 1927 de Noel Coward, et dont avait été tiré un des derniers films muets d'Hitchcock, baptisé "Easy Virtue" et traduit par "Le Passé ne meurt jamais". L'action de la pièce et du film étant à l'époque contemporaine, il ne serait pas venu à l'idée de Noel Coward ou de Sir Alfred (qui n'était d'ailleurs pas encore annobli) de commettre un sacrilège aussi anachronique que celui qui ouvre le film, à savoir la victoire d'une femme au G.P. de Monaco, puisqu'il fallut attendre 1975 pour voir Lella Lombardi marquer un demi point au G.P. d'Espagne, performance jamais rééditée depuis ...
 

L’action se passe après la première guerre mondiale. John Whittaker, jeune anglais de bonne famille rencontre Larita, une américaine divinement belle, intelligente et dotée d’un courage à toute épreuve, puisqu’elle vient de remporter… le grand prix de Monaco. La course étant réservée aux hommes, elle est disqualifiée, mais se console en gagnant l’amour du jeune homme, qui l’épouse sur le champ. Avant de s’installer tous deux à Londres, ils partent rendre visite aux parents de John, dans leur manoir à la campagne ...
 

Stephen Eliott n'est pas le premier tocard à rechercher la verve et le tranchant d'Ernst Lubitsch, et certainement pas le dernier non plus. Dommage. Un mariage de rêve suinte l'effort constant pour atteindre ne serait-ce qu'un dixième de la vivacité qui faisait la force des comédies hollywoodiennes d'antan. A défaut d'y parvenir, Eliott (qui a pourtant mis toutes les chances de son côté en adaptant un auteur que Lubitsch avait également adapté en son temps) traficote on-ne-sait-quoi avec ses plans ...
 

Depuis Priscilla, folle du désert (putain, 15 ans), on a bien compris que Stephan Elliott n'était pas un réalisateur comme les autres, possédant ce don de voir dans des thèmes classiques autre chose que ce qu'ils sont. Problème : si cette singularité ne fait que se confirmer de film en film, chacune de ses oeuvres semble aussi inaboutie que la précédente, manquant d'un petit quelque chose qui fait les très bons films, et faisant de l'australien un éternel espoir qui tarde à confirmer ...
 

Stephan Elliot, après être resté longtemps éloigné des studios, nous revient avec une comédie savoureuse et acide à souhait Un mariage de rêve , dans laquelle on retrouve le même humour décalé que dans un précédent opus Priscilla, folle du désert ( 1994 ), qui, lui aussi, pointait du doigt une petite société restée à l'écart des réalités contemporaines. Ce film respire par tous ses pores l'ironie et le piquant du cinéma britannique ...
 

Autant le dire tout de suite, une déception... Bon d'accord c'était en VF, le public était clairsemé, j'étais un peu fatigué, je pensais un peu à autre chose... mais ça va dire aussi que le film en question n'a pas été en mesure de me donner envie de m'y intéresser plus que ça. Après quelques jours, ne m'en reste(nt ?) plus (ou presque)que le personnage joué par Colin Firth ...
 

Quinze après le mythique Priscilla folle du désert et ses trois girls qui débarquaient là où on n’avait pas (forcément) envie de les voir, que ce soit en plein désert ou dans les villages les plus reculés de l’Australie profonde, mais toujours prêtes, enfin toujours prêts à prouver qu’ils étaient des gens comme les autres, Stephan Elliott revient avec Un mariage de rêve ...
 

Voilà un film très mal vendu en France : le titre français et l'affiche font penser à un film choral lambda, coloré, avec de beaux acteurs, et des décors de princesse. En un mot, Un mariage de rêve semble se destiner à un public fleur bleue ou épris d'innocence adolescente naïve. Aucun moyen d'attirer un parterre de spectateurs plus vaste pourrait-on conclure. Mais le titre anglais – Easy Virtue – et l'origine britannique de la production resserre plus l'énigme de cette comédie sur un ton décalé et ironique ...
 

Un mariage de rêve (titre français pas très approprié pour "Easy virtue" (petite vertu)) de Stephen Elliot qui a aussi écrit l'adaptation, est un bon film très "british", assez pince-sans-rire tant pour le fond que dans le ton. A l'origine, il s'agit d’une pièce écrite en 1924 par Noël Coward (auteur presque oublié, et c'est bien dommage). Larita (Jennifer Biel), jeune femme émancipée (qui sort d’un drame personnel) mais assez aventurière, vient de convoler en juste noces avec un jeune Anglais ...

Note : 2.8/5 (9 notes)


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