Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Laterna Magica, Critiques clunysiennes, Rob Gordon, Dr Orlof, Systool, Majanissa, Cinemapolis, Xav-B.log, Goin' to the movies, Playlist Society, Norman Bates, Matière Focale, Une toile pour deux, Pavillon des fous, BMR & MAM, Through my eyes, Uniko
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street, De Tim Burton Avec J. Depp, H. Bonham Carter, A. Rickman Sortie le 23 Janvier 2008 |
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Tim Burton n'est jamais aussi à l'aise qu'avec ses histoires les plus sombres. Nous en avons la preuve la preuve la plus éloquente avec ce Sweeney Todd. De la Planète des singes à Charlie et la Chocolaterie, même si chacun des films du génial Tim sont appréciables, force est de reconnaître qu'ils paraissent comme mineurs en égard aux états de service du cinéaste. Sweeney Todd est l'adaptation d'une comédie musicale de Broadway, écrite en 1979 par Stephen Sondheim. Colossale succès Outre-atlantique et à Londres, elle n'a jamais été montée en France. Mais la légende de Sweeney Todd appartient à l'imaginaire collectif anglo-saxon ...
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Plus que tout autre réalisateur, Tim Burton refait chaque fois le même film avec une capacité toujours étonnante à se renouveler. Chaque scène, presque chaque plan peut passer pour une citation d'un de ses films précédents, et même des plus anciens, puisque dans son premier court métrage, le narrateur (Vincent Price) parlait de "trouver des proies faciles dans le brouillard londonien", et que le salon de Sweeney évoque le grenier de "Beetlejuice" et celui du château d'"Edward aux Mains d'Argent" ...
Tim Burton est de retour, alleluia. S'il demeure dans Sweeney Todd quelques symptômes de sa sale période (entre La planète des singes et Charlie et la chocolaterie), le prince des ténèbres est à nouveaux aux fourneaux, et c'est forcément une bonne nouvelle. Évacuons d'entrée les quelques défauts patents du film, qui finissent tous par se faire oublier derrière la réussite générale. Ces réserves concernent essentiellement le début du film, un peu mou, pas très folichon, mais qui mérite qu'on s'y accroche pour mieux savourer la suite. Il y a tout d'abord quelques chansons un peu ratées, au rythme d'une bizarrerie sans doute volontaire ...
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J’attendais beaucoup du dernier Tim Burton. La coutume veut que je ne lise pas les critiques des films que j’ai l’intention de voir mais difficile de faire le mort au point de ne pas entendre le son d’une rumeur extrêmement élogieuse (je reconnais avoir même lu l’accroche de la critique de Télérama où le film est tout simplement qualifié d’ « ahurissant »). J’y allais donc en toute confiance, d’autant plus que les films que le cinéaste tourne avec Johnny Depp comptent parmi les meilleurs de son œuvre (qu’on songe à l’insurpassable et sublime Edward aux mains d’argent). Eh bien voilà, je suis sorti de la projection un peu déçu ...
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Tim Burton est un adepte de ce qu'on appelle les scénarios Moltonelle, c'est-à-dire ceux qui tiennent sur une feuille de papier-toilette. Qu'importe! On sait bien que les ambiances gothisantes et les dialogues croustillants représentent les piliers de son oeuvre sombre et atypique (entre Ed Wood, Batman et Edward aux Mains d'Argent, il y a de quoi faire). Pour l'occasion, il reprend un conte forcément macabre de Thomas Peckett Prest datant de 1846 et adapté maintes fois en comédies musicales, dont la dernière, écrite par Stephen Sondheim, a fait sensation à Broadway ...
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De mon sentiment général, ce n'est pas un film fait pour moi. Le côté chantant du film m'a agacé, le côté sanglant m'a écoeuré, le côté "bon appétit bien sur" m'a donné la nausée. On reconnait bien le style Burton dans ses couleurs qui restent très froides mais qui donnent un ensemble mortuaire toujours aussi bien réussi. Johnny Deep toujours aussi bon dans ses rôles. Mais là, je n'ai pas été emportée dans la boucherie qui m'a fait tourner les yeux bien des fois ...
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Clinquant et prétentieux, Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street annonce dès l'ouverture la couleur : à grand renfort de musique tonitruante, de décors imposants assénés et de mouvements de caméra ostensibles, il cloue sur son siège le spectateur pétrifié face à cette démonstration magistrale, et un tantinet agressive, d'une ambiance certes toute timburtonienne mais enveloppant un vide sidéral ...
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Synopsis : Afin de lui ravir sa femme, un juge puissant envoie un simple barbier au bagne. 15 ans plus tard celui ci revient pour se venger. Desormais il faudra l'appeller Sweeney Todd et tout ceux qui passeront par son échoppe pérriront et finiront en tourte à la viande.
Critique : Apres avoir longtemps flirté avec le genre avec des films comme L'Etrange Noel de Monsieur Jack, Les Noces Funebres ou Charlie Et La Chocolaterie, Tim Burton se jette enfin à l'eau en réalisant sa premiere véritable comédie musicale. L'adaptation d'une comédie musicale horrifique à grand succés de Stephen Sondheim créée en 1979. ...
Critique : Apres avoir longtemps flirté avec le genre avec des films comme L'Etrange Noel de Monsieur Jack, Les Noces Funebres ou Charlie Et La Chocolaterie, Tim Burton se jette enfin à l'eau en réalisant sa premiere véritable comédie musicale. L'adaptation d'une comédie musicale horrifique à grand succés de Stephen Sondheim créée en 1979. ...
Lire la suite de la chronique de Xav-B.log.
Un truc de malade, vraiment. Un des objets les plus ahurissants qui soit sorti d'un studio de cinéma depuis un bon bout de temps. Sweeney Todd, c'est le Burton ultime. Car au delà de la naïveté et de l'humour bon enfant, il y a chez ce réalisateur atypique une attirance profonde pour les bas-fonds de l'humanité, la fange, la marginalité, ici poussés à leur paroxysme. Adapté d'un show à succès de Broadway monté pour la première fois en 1979, Sweeney Todd est pour moi le meilleur Burton depuis Ed Wood. Parce qu'il tranche (c'est le cas de le dire) avec un univers fantaisiste et féérique pour se plonger avec audace dans un monde terrifiant, d'autant plus terrifiant qu'il est atemporel ...
Le nouveau Tim Burton commence comme l’avant avant dernier : un générique où l’on suit le sang comme l’on suivait la fabrication du chocolat dans Charlie et la Chocolaterie ; cette introduction est symbolique, Burton abandonne les sucreries pour enfant et retourne à ses jeux d’adultes. Puis rapidement, Johnny Depp apparaît, sombre, triste, étrange. En vraie égérie de Burton, il donne tout de suite le ton et entame la première chanson d’un film qui ne contiendra quasiment pas de dialogue ...
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Grand retour aux affaires de Tim Burton, avec en starring Johnny Depp, comme au bon vieux temps, avec en prime l'attirail gothique et l'histoire d'un freaks incompris. Sweeny Todd est adapté d'une comédie musicale de Broadway, si vous vous rappelez du film Père et fille avec Ben Affleck et Jennifer Lopez (classe !) c'est la comédie musicale que vont voir les héros et qui est subliment ré interprétée par Ben Affleck et sa fille. Ici, on est loin de tout ca, on est chez les goths, les purs, les vrais. Et niveau noirceur romantique il y a la dose, on ne serait pas étonné de croiser les mecs d'Indochine dans la BO ...
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Quelques jours après les frères Coen, au tour de Tim Burton de nous rendre visite (pour la modique somme de 8 euros; le cinéma n'est pas un sport de pauvres!). Et, si comme avec les deux frangins, on a été récemment un peu fâché avec le Monsieur pour raisons de répétitions, je m'étais enthousiasmé comme de juste en ce qui concerne CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE, qui me semblait un très bon cassage de jouet, drôle et un peu vulgaire, et surtout malicieux et différent des derniers opus. Et puis, il y a eu cet article sur LES DESASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS BAUDELAIRE par le Marquis où le talentueux (le Marquis, pas Baudelaire!) a mis le doigt sur un bien beau paradoxe et comme il dit "une sacrée question" ...
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Tim Burton/Johnny Depp : sixième. Après l'animé Les noces funèbres et le coloré Charlie et la chocolaterie, le duo est de retour dans un nouvel opus proche visuellement d'un Sleepy Hollow. D'ailleurs, les passages où le barbier reçoit des giclées de sang bien rouge sur le visage font irrémédiablement penser au moment où la même chose arrive à Ichabod quand il frappe l'arbre des morts dans Le cavalier sans tête. Une grande partie du charme des films de Tim Burton provient de l'atmosphère qui se dégage des décors, des maquillages ou des musiques ...
Ce film est à la fois pour moi un bon film, car il change des nombreux navets du cinéma de ces temps derniers, mais un peu une déception ... J'en attendais tellement il faut dire de ce film que y'aurai fallu faire un sacré coup d'éclat pour me contenter ... N'empêche que c'est bien un Tim burton, l'ambiance y est ...
Nouvelle production de la fine équipe que forment Johnny Depp le décadent et Tim Burton le gothique : Sweeney Todd. Edward aux mains d'argent reprend ses rasoirs pour se venger d'une infamie et camper le diabolique barbier de Fleet Street : celui qui égorge ses clients au premier tandis que la cuisinière du rez-de-chaussée prépare ses célèbres tourtes à la ... viande (meat pie en VO). Comprenez bien : la viande est si rare et chère à Londres en ce temps-là ...
Lire la suite de la chronique de BMR & MAM.
L’histoire de Sweeney Todd est avant tout une sorte de légende urbaine, plus ou moins basée sur des fais réels. Plusieurs nouvelles relatent l’histoire de ce barbier trancheur de gorge : les premières publications date du début du XIXe siècle, à Londres, c’est pour dire. Mieux encore : Jacques Yonnet écrit “Rue des Maléfices” en 1956, et raconte l’histoire d’un barbier parisien, cette fois ci, en 1310, qui tuait ses clients et les donnait en chaire à paté à son voisin, qui vendait des tourtes à la viande ...
Lire la suite de la chronique de Through my eyes.
Il n'y a pas tromperie sur la marchandise, c'est du Tim Burton. Pas une imitation, pas un succédané, pas un ersatz. Ce n'est pas non plus TB qui fait du TB. Même si l'on retrouve beaucoup de codes visuels (les couleurs, les positionnements de caméra, la lumière...) ainsi que les thèmes chers à l'auteur (la pauvreté, la vengeance, l'amour impossible), on sent tout de même que TB a encore des choses à dire et qu'il fait toujours preuve de la même inventivité pour les dire. Pour preuve, il se frotte cette fois à la comédie musicale pure et dure ...
Lire la suite de la chronique d'Uniko.