Source : Lieux communs
TOMBÉ DU CIELde Wissam Charaf Il y a des films, comme ça, dont on sait, dès la première image, qu'ils font "partie de la famille". Une reconnaissance immédiate, oui, une complicité évidente, qui font qu'on s'y sent tout de suite bien (la "familiarité"). Par l'image (premier plan : un homme marche dans la neige), par le son (deuxième plan -celui du générique-, un homme s'habille face à son miroir, accompagné d'une rythmique obsédante), par la composition (troisième plan, l'homme qu'on avait vu marcher dans la neige, écroulé dans la rue, est porté par quatre hommes en combinaison verte puis déposé sur le plateau arrière d'une camionnette) [..]