Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Les toiles roses, A la poursuite du vent
Mort à venise, De Luchino Visconti Avec D. Bogarde, B. Andresen, S. Mangano,, Sortie en DVD |
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C'est en voyant pour la première fois Mort à Venise, que j'ai compris que j'étais mortel, ma jeunesse aussi, que l'amour est une « vacherie », que ce n'est pas un fossé qui sépare les générations, mais cette fascination, si bien exprimée, d'abord par Thomas Mann, ensuite par Luchino Visconti, de la vieillesse pour des âges plus tendres. Ce n'est pas la beauté du jeune Tadzio, si bien incarnée par Björn Andresen, qui me trouble quand je revois les images viscontiennes pour la enième fois, mais bien plus ce regard lancinant, exaspéré du vieux compositeur, le génial Gustav von Aschenbach – Dirk Bogard (...)
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Si l’on osait attribuer le célèbre adagietto de la cinquième symphonie de Mahler à Gustav von Aschenbach, alors on saurait de suite pourquoi ce compositeur, et héros du film de Visconti, se sentait si mal à l’aise à bord de ce vaporetto qui l’emmenait à Venise. A se remémorer cet air durant son pénible voyage et à le déchiffrer mieux que personne, puisqu‘il l‘aurait écrit, on comprend, en effet, que ce sont ces nappes de violons qui s’étirent lentement dans le Ciel pour raconter le désir d’immortalité de l‘homme qui le ramenaient à sa jeunesse envolée (...)