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28
05
2006

Le dernier templier - Raymond Khoury

1 chronique recensée

Liste des chroniqueurs sur ce sujet :


 
Le dernier templier,

Raymond Khoury
Paru chez France Loisirs en 2006


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Acres, 1291 : La terre sainte est perdue. Les sarrazins la prend d'assaut. La fuite est donc la seule issue pour les templiers. New York, de nos jours : Exposition des trésors provenant des caves du Vatican au Musée Métropolitain d'art moderne. Quatres chevaliers portant le signe des templiers perturbent la cérémonie et volent une série d'objets précieux mais tout particulièrement une machine un peu spéciale.

On apprend beaucoup de choses dans ce livre, il est vraiment riche en Histoire (...)

Lire la suite de la chronique de .


Note : 3.5/5 (11 notes)


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LE ONZIEME TEMPLIER



Le Onzième Templier
par Yves-Victor Kamami
Editions Bibliophane
(à paraitre le 23 Novembre 2006)

A la fin du onzième siècle, lors d'une partie de chasse, Godefroy de Bouillon trouve refuge auprès d'un grand penseur juif champenois, Maître Salomon de Troyes. Là, il découvre un monde qui lui est étranger et rencontre la belle et mystérieuse Missiya dont il tombe amoureux.

Au sein de l’académie talmudique, ses compagnons d’étude sont à la fois les fils de nobles chrétiens de la région, mais également les fils des plus grands Sages juifs de l’époque.
Certains d’entre eux, dont Hugues de Payens, deviendront par la suite les fondateurs de l’Ordre des Templiers.

Mais tout va soudain basculer au printemps 1096, devant la déferlante de la « Croisade des gueux », qui va décimer les communautés juives de l’est de la France et du Rhin par les premiers “pogroms" de masse.

De là, va se dérouler la plus haletante des épopées, Godefroy menant la première Croisade, entouré d’un certain Chrestien de Troyes et de Missiya. Où l’on va assister à la naissance de l’ordre le plus secret de l’Histoire, permettant de mieux comprendre la véritable origine des rites francs-maçons, avec la révélation de l’identité d’un mystérieux onzième Templier. Et où l’on va décrypter, dans la fraternité douloureusement bafouée  des religions du Livre, le secret de l’Arche d’alliance, afin de résoudre l’ultime quête, celle du Graal…

 

Dimanche 12 Novembre 2006

Les origines kabbalistiques et templières de la franc-maçonnerie

Par bien des aspects, le rituel utilisé pour les cérémonies et initiations par les kabbalistes, les templiers et les francs-maçons comporte beaucoup de similitudes.

Des grands sages juifs tels que Saadia Gaon, Ibn Gabirol, Bahia Ibn Paqudah,  étaient étudiés par les kabbalistes espagnols de Gérone, du Haut Moyen-âge, qui organisaient leurs cercles d’étude avec des rituels d’ouverture et de clôture et une orientation stricte de leurs réunions, comme pour des offices religieux juifs, tournés vers l’orient.

Là, dans un espace et un temps privilégiés, s’édifiaient une construction spirituelle commune, à son rythme propre, à la recherche de la vérité. A l’abri du regard curieux ou malveillant des profanes, dans une recherche éthique et philosophique partagée, ils travaillaient à la construction du Temple de humanité, l’Adam Qadmon, « l’homme primordial ».

Ces kabbalistes partaient ainsi à la recherche du secret le plus sacré, le plus dissimulé dans les sons, les nombres et les mots et lettres de l’alphabet hébraïque, recélant la signification intime de l’univers. Ainsi était posée l’énigme du Dieu vivant et pourtant inconnaissable, du Dieu révélé et à jamais caché.

La Kabbale tente de sublimer le rôle de l’homme en lui permettant de trouver sa vraie place dans l’univers, par l’explication des secrets de la Loi, la Thora, outil divin placé dans les mains de l’homme. Qui sait calculer avec la connaissance symbolique des nombres de la Nature, celui-là trouve les rapports éternels des choses, la progression de l’Unité, les lois de la Nature, les rapports du corporel et du spirituel, des forces des effets et des causes. Il définit l’espace et la durée des choses et calcule le passé et l’avenir.

La Kabbale était pour les premiers initiés, éclairés, une doctrine d’initiation dont l’ésotérisme visait d’abord l’accomplissement spirituel de l’initié, dimension qui serait ensuite reprise par les templiers et les francs-maçons.

                                                              *    *

                                                                *

Les francs-maçons qui instituèrent dans leurs hauts grades celui de Chevalier Kadosh (Saint, en hébreu), ou Chevalier élu, « en vertu du choix que Salomon en avait fait. Quelques uns d’entre eux réguliers observateurs des lois et de la morale des premiers élus formèrent une société particvulière et prirent le nom hébreu de kadosh qui signifie saint. »

La légende maçonnique de l’Arche Royale indiquait que des nouveaux venus provenant de Babylone et arrivant à Jérusalem, avaient fait une découverte essentielle : le caveau souterrain où reposaient, depuis l’époque du premier temple, les secrets originels du Maître Maçon. Ramenant à la lumière du jour un parchemin, il fut constaté que ce rouleau portait le texte des premiers versets de la Genèse. Dans le caveau, le soleil de midi révélait un autel sur le devant duquel étaient gravées les initiales des trois Grands Maîtres qui auraient présidé à la construction du premier Temple, Salomon roi d’Israël, Hiram roi de Tyr et Hiram Abi.

Le Temple de Jérusalem, et plus particulièrement le Temple de Salomon est d’ailleurs omniprésent dans la maçonnerie.

Dès 1724, une loge du Temple de Salomon était mentionnée comme la plus ancienne loge franc-maçonne, qui remonterait, selon la légende, à l’origine des rois d’Ecosse, assimilée à la plus vieille loge, La Loge écossaise de Killwinin, et qui « aurait orné l’Ancienne Maçonnerie juive et païenne de nombreuses règles religieuses et chrétiennes ».

Puis, en 1736, Ramsay, Grand Orateur de la Grande Loge de France, mentionne encore cette parenté :

 « du temps des guerres saintes dans la Palestine, plusieurs Princes, Seigneurs et Citoyens entrèrent en société, firent vœu de rétablir les Temples des Chrétiens dans la Terre Sainte (…). Ils convinrent de plusieurs signes anciens, de mots symboliques tirés du fonds de la Religion, pour se distinguer des infidèles et se reconnaître d’avec les Sarrasins. On ne les communiquait ces signes et ces paroles qu’à ceux qui promettaient solennellement, et souvent même aux pieds des autels, de ne jamais les révéler. Cette promesse sacrée n’était donc pas un serment exécrable, comme on le débite ; mais un lien respectable, pour unir les hommes de toutes les Nations dans une même confraternité. Quelques temps après, notre Ordre s’unit avec les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem : dès lors, et depuis, nos loges portent le nom de Saint-Jean dans tous les pays. »

Selon Le Forestier, les premières mentions de grades de Chevaliers Templiers dans la franc-maçonnerie étaient trouvées en Allemagne dès 1733, indiquant que les Templiers auraient possédé des connaissances secrètes dont les Maçons, en tant que leurs successeurs étaient leurs héritiers. Ces connaissances portaient essentiellement sur l’Alchimie.

Plus tard, en 1755, le baron de Lund va chercher à restaurer l’Ordre du Temple, voulant même récupérer les biens qui ont appartenu aux templiers.

De la même façon, les loges anglo-saxonnes mirent au point un nouveau grade, les « Knights Templar », avec une structure hiérarchique en quatre grades symboliques : apprenti, Compagnon et Maîtres, puis Chevalier de l’Ordre intérieur. Dans le rituel franc-maçon on garde la mention de l’Ordre des Templiers : « Ecce quod superest Ordinis Temporiorum », (Voici tout ce qui reste de l’Ordre illustre et malheureux des Chevaliers du Temple).

Selon Willermoz, » la Maçonnerie et l’Ordre du Temple ne seraient que deux rameaux du monde ». Dans les vœux prononcés dans l’Ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte, successeur de la Stricte Observance templière, le discours commence ainsi :

"Frère Novice, un Ordre ancien et respectable, dérivé de l’Ordre antique et général de la Chevalerie (…) se montre aujourd’hui à vous sans mystère. »

Cet Ordre se voudrait donc succéder à l’Ordre des Chevaliers Templiers, qui lui-même serait issu d’un Ordre caché, encore plus ancien. Les chevaliers de la Table Ronde et du Graal étaient ainsi enrôlés dans cette quête initiatique.

Comment est orientée la loge ?: Est et ouest comme le temple de Jérusalem. Est et ouest parce que toutes les saintes églises et temples se tiennent ainsi et particulièrement le temple de Jérusalem. C’est à l’orient que se tiennent tous ceux qui ont rang de vénérable ou d’ancien Vénérable, les grands officiers nationaux ou provinciaux et, lorsqu’il visite la loge, le Grand Maître. L’orient est dans la loge le lieu de l’autorité, normalement exercée dans la loge par le Vénérable et relayée dans la loge par les surveillants. C’est aussi le lieu le plus sacré, en rapport avec le Saints des Saints du Temple de Salomon et le lieu où l’on place les tables de loi dans les synagogues ou temples des premiers kabbalistes.

« De même que le soleil se lève à l’orient pour ouvrir la carrière du jour, ainsi le Maître se tient à l’orient pour ouvrir la loge, éclairer les travaux et mettre les ouvriers à l’œuvre. »

« Mes Frères, quand pour perfectionner votre travail, vous chercherez la lumière qui vous est nécessaire, souvenez-vous qu’elle se tient à  l’orient, et que c’est là seulement que vous pouvez la trouver. »

On comprend mieux cette recherche initiatique qui traverse les siècles et les traditions, reprise successivement par les kabbalistes, les templiers, puis les francs-maçons.

1) Lettre de la Grande Maîtresse des Francs-Maçonnes à M. Harding limprimeur, Dublin, 1724.

2) Discours du 26 décembre 1736, prononcé dans lassemblée de la Grande Loge de France.

3) La Franc-maçonnerie templière et occultiste au XVIIIe et XIXe siècles.

4) Willermoz Jean-Baptiste, 10e séance du convent de Wilhelmsbad, 29 juillet 1782.

publié par Chrestien de Troyes publié dans : leonziemetemplier

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Yves-Victor Kamami - 12.11.06 à 18:40 - # -

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