Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Cahier Critique, Rob Gordon, Boustoune, Lieux Communs
La femme sans tête, De Lucrecia Martel Avec M. Onetto, C. Cantero, I. Efron Sortie en salle le 29 Avril 2009 |
|
. |
Présenté à Cannes l’année dernière où il n’avait guère suscité d’intérêt, La mujer sin cabeza sort près d’un an après sa sélection, confidentiellement et pour cause, insipidité et platitude guident ce ramassis de poncifs d’un certain cinéma world, uniforme et uniformisé. Une femme écrase un chien et vit désormais dans l’effroi. Plus que sa voiture, c’est elle qui a véritablement subi la secousse de l’accident. Toquée et apeurée, elle erre dans sa propre vie ...
Lire la suite de la chronique du Cahier Critique.
Ainsi donc, le vingt-et-unième siècle serait celui du cinéma argentin ou ne serait pas. C'est tout du moins ce qu'on a voulu nous faire croire il y a presque dix ans, avec l'avènement des Lucia Puenzo, Fabian Bielinsky (paix à son âme) et autres Pablo Trapero. Si l'Argentine accouche certes régulièrement de petites merveilles, celle qu'on désignait alors comme son fer de lance semble avoir du mal à assumer ce statut. Lucrecia Martel, car c'est elle qu'il s'agit, avait brillé avec La cienaga et fait douter avec La nina santa ...
Lire la suite de la chronique de Rob Gordon.
Troisième film de la cinéaste argentine Lucrecia Martel, La femme sans tête est suffisamment ouvert pour permettre à chaque spectateur de se forger sa propre opinion. Il est cependant évident qu’à travers ce portrait de femme paumée, la réalisatrice aborde des thèmes autrement plus profonds. Comme dans ses deux précédents long-métrages, La Ciénaga et La niña santa, elle dresse le portrait d’une bourgeoisie argentine repliée sur elle-même, complètement coupée des réalités ...
Lire la suite de la chronique de Boustoune.
Et de trois! Décidément, le cinéma argentin aura fait chez nous dans le bôô cinéma, un sacré triplé! Entre le bleu et énervé La sangre brota et le minimal et ensoleillé La fenêtre, voici La femme sans tête, qu'on pourrait dire à mi-chemin de l'un et de l'autre. Un film... poreux, malléable (meuble ?) où l'image se fait contaminer (parasiter ?) par le son, le récit par l'extérieur, les personnages les uns par les autres ...
Lire la suite de la chronique de Lieux Communs.