Source : Playlist Society
Autant King Crimson ne mérite pas d’être prisonnier de l’étiquette prog (confère ce papier de Christophe Gauthier en début de semaine), autant les clichés hippies attachés au Grateful Dead sont 100 % vrais. Les t-shirts tye-dye, les concerts de quatre heures, les jams d’une demi-heure, les potes Hell’s Angels, le public de fans à la vie à la mort – les Deadheads, presque une secte – dont une partie va se mettre à suivre le groupe de date en date, lors des tournées, les parkings des stades où il se produit se transformant en marché aux puces où l’on trouve tous les accessoires pour se défoncer, patchouli et tissus « ethniques »… Et il y a bien sûr cette vieille vanne : « Hé, c’est quoi, cette musique de merde ? », se demande le hippie en manque de dope – Le Grateful Dead ! (elle marche aussi avec le rasta et le reggae) [..]