Source : Lieux communs
012LETOde Kirill Serebrennikov Ce film m'enthousiasme. J'y suis allé avec mon ami Philou (qui allait voir un autre film du Festival Téléramuche et que j'ai donc détourné de son droit chemin), et même s'il y a eu un léger cafouillage (ou plutôt une conjonction de cafouillages : dans le bôô cinéma c'est toujours le même cirque : pour la séance de 13h30 le caissier -qui, pour la petite histoire est aussi le propriétaire- arrive, disons, cinq minutes avant la séance, et bien sûr il n'y a qu'une seule caisse d'ouverte sur les trois possibles, et la file d'attente zigzague dans le hall (pourtant vaste) jusqu'aux portes extérieures, eh bien ce jour-là, pas de chance, un groupe d'handicapés, avec leurs accompagnateurs, ralentissait encore le rythme de la progression dudit flot de spectateurs, ce qui fait que, lorsque nous sommes enfin entrés dans la salle, le film était commencé depuis 5 bonnes minutes -car, autre subtilité à connaître dans le bôô cinéma, si le film dure plus de deux heures, la séance démarre directement et aussi sec par le film (alors qu'on a droit d'habitude à d'interminables premières parties), et Leto dure 2h06, mauvaise pioche donc!- J'ai d'ailleurs, à la fin du film eu l'envie de m'ouvrir au caissier-propriétaire à propos de ce double dysfonctionnement, mais en arrivant dans le hall j'ai tout de suite remarqué qu'il n'y avait qu'une file, et qui zigzaguait d'ailleurs jusqu'aux portes de sortie, et que si j'intervenais, je risquais encore de ralentir le flux et peut-être de faire rater le début de leur film qui durait peut-être plus de deux heures - aux spectateurs de la séance suivante, qui n'avaient pas mérité ça (quoique pour certains [..]