Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
CinemaniaC, Cinemapolis, Rob Gordon
Andalucia, D'Alain Gomis Avec S. Guesmi, D. Zingg, D. Mbengue Sortie le 5 Mars 2008 |
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Il n'y a pas d'histoire mais des personnages, surtout un personnage, extraverti, attachant, omniprésent, le sujet du film à lui tout seul et ça marche! Yacine, naviguant à vue dans un monde ayant perdu ses valeurs, à la recherche forcenée d'un épanouissement personnel, d'un ailleurs... Yacine fait des petits boulots d'intérim pour ne pas se poser, éducateur pour enfants, guide touristique, employé municipal à la soupe populaire ou figurant au cinéma. Il a quitté la banlieue, les quartiers dits sensibles où il a passé son enfance, et habite aujourd'hui dans une caravane entre ici et là-bas, une position d'attente, en quelque sorte.
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De grands yeux marron, une allure patibulaire tout en hauteur et une vie de bohème : voici Yacine, héros du joli conte Andalucia, réalisé par Alain Gomis. L'épopée d'un trentenaire épicurien un peu paumé, qui a quitté sa cité et ses racines pour aller vivre à Paris.... dans une caravane. En alerte, les sens aiguisés comme la lame de couteau, il choisit de se débrouiller seul au milieu de l'agitation parisienne ...
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Yacine est un type complètement décalé, pouvant sembler hors la vie alors qu'il est en plein dedans. Yacine refuse les attaches, malmène les codes, réinvente sans cesse son propre bonheur. Yacine, c'est LE personnage d'Andalucia, parfaitement à l'image d'un film qui, de toute façon, ne repose que sur lui. Le cinéma d'Alain Gomis refuse toute linéarité, allant même jusqu'à renier la notion de scénario. Andalucia, c'est un panaché d'impressions et d'expressions, un empilage de jolies boîtes de conserve avec lesquelle le cinéaste joue au chamboule-tout. Un trip sans égal, qui pourra laisser sceptique mais emportera avec lui les rêveurs et les voyageurs d'intérieur ...
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