Source : A la poursuite du vent
J'aime suffisamment Mozart pour avoir pu, l'autre soir, me farcir, une fois de plus, les mille et une fariboles racontées, à son sujet, par l'Amadeus de Miloš Forman. Mille et une, mais pourquoi, diable, n'écrirais-je pas mille et trois, hein ? puisque, d'une part, dans ce film, commis en 1984 à partir d'une pièce de Peter Schaffer qui s'inspirait d'une nouvelle de Pouchkine qui, elle, à ne s'inspirer que d'une légende, ne s'appuyait sur rien, on n'en est pas à deux fariboles près, et que de l'autre, mille et trois ça m'évoque encore Amadeus, le vrai cette fois, mille et trois étant le nombre de dames et de demoiselles, brunes ou blondes, minces ou rondes, riches ou pauvres, de conquêtes en fait qu'importe la conquête purché porti la gonnella, que son Don Giovanni parvient à atteindre rien qu'en Espagne [..]