Source : EightDayzaWeek
Généalogiquement, Mon curé chez les nudistes est une tentative de réactivation d'une série populaire ayant démarré au cinéma dès les années 20.Très vite, ce titre va être retenu par beaucoup, y compris (surtout) par ceux qui l'auront toujours évité. Par le choc que produit le rapprochement improbable des deux mots principaux qui le composent, il semble en effet symboliser idéalement le genre auquel il appartient, cette comédie franchouillarde qui, en 1982, combla plus que de raison les amateurs grâce aux sorties en salles d'On n'est pas sorti de l'auberge, du Gendarme et les Gendarmettes, des Sous-doués en vacances, de Plus beau que moi tu meurs, des Diplômés du dernier rang ou de Ça va faire mal !Cinématographiquement, évidemment, le film est atroce et décourage d'en lister les faux raccords criards, les aberrations narratives, les abominations rythmiques et musicales, les effarants jeux d'acteurs (les plus aguerris, tel Georges Descrières, n'étant pas les plus supportables) [..]