Source : EightDayzaWeek
Film de la rencontre Gabin/Audiard (un Audiard déjà sensible sans être envahissant), Le Désordre et la Nuit n'est pas tout à fait ce quoi il a d'abord l'air d'être. Pour celui qui craindra, à la seule vue des photos d'exploitation, de s'enquiller une variation post-Beckerienne autour des boîtes de Paname ou de devoir se fader un sage précédent sur la prochaine Chnouf sur laquelle on fera Razzia, le tout mâtiné de pute au grand coeur (façon fleur de pavé) et saupoudré de Maigret* (l'affiche originale, malgré l'audace géométrique pose un Gabin méchamment commissaire), la seul réalité sera que le film, à coup de pré- et de post-, s'avère effectivement une authentique articulation dans la filmo du Dabe (58, avec En Cas de Malheur, est bien une année-charnière) [..]