Source : EightDayzaWeek
Lino, c'est pas James Stewart ou Cary Grant*.Quand il est pris au coeur d'une machination opaque, il n'hésite pas à jouer du coup de poing pour faire le jour, à démonter des gueules, à ravaler des façades.Fruit d'une collaboration répétée avec le réalisateur de La Gifle (ou déjà les battoirs moulinaient jusque dans le titre !), ce tardif Ventura (enfin c'est plutôt le trépas de l'acteur qui serait prématuré !) ancré dans une tradition américano-paranoïaque façon Verneuil et Boisset (le préalable PinoLino Silencieux relevait déjà d'un même mood post-Dallas'63) évoque aussi un brin les machinations macguffineuses du gros Hitch (impression accentuée par le final orchestral et opportuniste, façon Homme qui en savait Trop) tout en conservant une authentique french touch (une plastique Delon-Bebel-Montand assez prononcée) [..]