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02
2008

Half Nelson - Ryan Fleck

10 chroniques recensées

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Half Nelson,
De
Avec R. Gosling, S. Epps, A. Mackie

Sortie le 18 juillet 2007
 
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Qu'est-ce qui plait donc tellement aux jurys des festivals dans ce film typiquement ciné indépendant américain primé à Sundance, Locarno et Deauville l'année dernière? Excepté les acteurs assez exceptionnels, Ryan Gosling et Shareeka Epps, ce qui n'est déjà pas mal... Professeur dans un lycée d'un quartier deshérité de Brooklyn, Dan Dunne est aussi brillant et pédagogue en classe que paumé dans la vie. Responsable d'une classe d'ados en difficulté, il leur donne les moyens et l'espoir de s'en sortir grâce à la connaissance et la culture, leur enseignant notamment les principes dialectiques de Engels ...
 

C'est la rencontre entre un professeur d'histoire atypique Ryan Gosling (alias Dan Dunne) avec une élève d'un lycée de Brooklyn Shareeka Epps (alias Drey) à un moment de leur existence où l'un comme l'autre sont à des tournants. L'un par ce qu'il est au bord du gouffre, qu'il est complètement accroc à la drogue et à la défonce, il le sait mais n'arrive pas à s'en sortir, ne veut pas, il est au bord de l'implosion sous ces aspects propres sur lui ...
 

Dan Dunne est prof d’histoire (blanc) en 4° et entraîneur de l’équipe féminine de basket dans un collège dont la plupart des élèves sont noirs. Il tente d’intéresser ses élèves en leur expliquant le mouvement dialectique de l’histoire, sans grand succès. En dehors de l’école, sa vie est lamentable : il vit seul, dans un appartement minable toujours en bazar, il boit, et consomme du crack et de la cocaïne. Après un match, son élève Drey le trouve défoncé dans les toilettes. Elle-même vit très seule, sa mère n’étant quasiment jamais là à cause de son travail, et son frère purgeant une peine en prison ...
 

Un professeur d'histoire néglige les programmes officiels (qui le sont d'ailleurs, négligeables) pour enseigner la dialectique à ses élèves. La logique du changement et ses lois. Tout ce qui vit est en perpétuel mouvement, en perpétuel changement. Et tout ce qui ne change pas? N'est-ce pas en train de mourir? Ainsi ce professeur, Dan, qui, incarnant la loi dialectique de l'unité des contraires, enseigne le changement, rêve de changer le monde, mais peine à lutter contre son propre pourrissement, l'accélérant lui-même parfois à coups de crack. ...
 

Une façon originale de voir le prof. Loin de Michelle Pfeiffer dans Esprits Rebelles ou de Robin Williams dans Le Cercle des Poëtes Disparus. Ici, le prof est plus amoché, encore plus à la dérive que ses élèves. Autant Drey ne sait pas encore si elle va dealer, autant Dan sait lui très bien qu'il va s'en mettre plein le nez. Les 2 personnages sont attachants. Ils vont essayer de se sauver l'un l'autre par petites touches, des petites actions pour tendre la main. En cela, les 2 performances d'acteurs sont remarquables ...
 

Encore un film sans prétention qui, derrière un sujet et une histoire "simples", dévoile l'humain dans toute sa splendeur. Un film indépendant accompagné d'une diffusion modeste mais qui par sa force rafle les prix. Half Nelson, c'est le titre du film. C'est aussi le nom d'une technique d'immobilisation de lutte dont il est extrêment difficile, voire impossible de sortir. Une jolie métaphore de l'impasse dans laquelle Dan se trouve, tombé tout jeune dans la drogue "de base". Ce qui le maintient en vie, ce sont ses élèves, parce qu'il enseigne l'histoire et anime un club de basket ...
 

On est à Brooklyn, quartier populaire de New York où Dan est prof dans l’équivalent d’un lycée. Le jour, il enseigne, le soir, c’est la débauche de la drogue et de l’alcool. Célibataire sans vraiment l’être, il enchaîne les filles avec autant de rapidité qu’il sniffe des rails de coke. Mais ça ne peut plus durer, ah ça, non ! Parce que Dan ne dupe personne sur son état de santé et sa capacité à enseigner ...
 

Qu’est ce qui peut bien rapprocher un prof d’histoire un peu contestataire et surtout accroc au crack, et une adolescente, une jeune black solitaire et trop livrée à elle-même ? C’est bel et bien ce que va vous apprendre le formidable HALF NELSON, qui mériterait la palme toute virtuelle de meilleur film de l’année, délivrée par votre site préféré. Un film de personnages, d’acteurs parfaits qui trouvent toujours une incroyable justesse de ton, un film désabusé sur une Amérique post rêve brisé, où les illusions et l’absurdité du quotidien sont le suc d’un long métrage en dehors des canons, plein de poésie, filmé au plus près des comédiens, presque sur le mode du reportage. C’est magistral ...
 

Dans la banlieue de Brooklyn, un jeune professeur donne des cours d’histoire. Sous ses apparences de gars cool et négligé, il cache sa part sombre. A la ramasse dans sa vie privée, il fume du crack pour oublier, du moins pour décompresser. Jusqu’au jour où une de ses élèves le surprend... Half Nelson prend le pari de raconter une tranche de vie à la manière d’un cinéma social plutôt anglais en s’éloignant du style indépendant US. Un portrait en forme de chronique ...
 

Les deux premiers plans intérieurs du dernier long métrage de Ryan Fleck annoncent la couleur. Un univers clos, fermé et délabré, qui emprisonne un homme (Ryan Gosling) un peu paumé, qui semble avoir perdu ses repères, et pose d’emblée l’esprit du film. Une ambiance qui file vite le cafard. Mais malgré un environnement social sensible en toile de fond, de l’autodestruction par la drogue, à aucun moment le réalisateur américain ne condamne ses personnages. Ryan Fleck ne sombre pas dans le scénario cliché et débilitant des glorieuses histoires humanisantes ...

Note : 2.6/5 (10 notes)


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