Liste des chroniqueurs sur ce sujet :
Culturopoing, Rob Gordon, Boustoune, Cahier Critique, Les Irréductibles, Chez Lo, Lieux Communs
35 rhums, De Claire Denis Avec A. Descas, M. Diop, N. Dogue Sortie en salle le 18 Février 2009 |
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Il y a quelque chose d'assez singulier avec le cinéma de Claire Denis. On ne peut pas vraiment en faire une "styliste" dont la mise en scène afficherait ostensiblement des effets de signature. Non, l'esbroufe n'est décidément pas le genre de la maison. Et pourtant, on y retrouve toujours un regard, un climat, mélange d'impressionnisme, de sensations, de non-dits, qui font que l'on sait immédiatement que l'on est bien dans un de ses films. 35 rhums s'éloigne d'une veine un peu plus théorique et/ou plastique, presque abstraite ...
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Voilà une chronique, une vraie. Après une série de films élaborés et tortueux, le dernier Claire Denis pourrait presque être décrit comme un film où il ne se passe rien. Sauf que le « rien » en question s'appelle la vie, celle que Dutronc nomme madame l'existence. L'air de rien, par très petites touches, la cinéaste dresse un portrait collectif touchant et réaliste, qui réchauffe et remplit comme les 35 rhums du titre. Plus que jamais, elle se fait l'ambassadrice d'un cinéma de l'implicite, où le spectateur est invité à compléter lui-même sa vision de chaque personnage. On apprend peu de ces quatre-là, mais on devine tout un tas de choses sur eux, la complexité de leurs relations, le trouble de leur passé ...
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Un homme, Lionel, conducteur de RER. Son train-train quotidien. Des kilomètres de rails entrecroisés, de tunnels. La solitude dans la cabine de pilotage… Sa fille, Joséphine, étudiante. Sa routine journalière. Des heures de cours et de débats de société… Leur routine quotidienne, quand ils se retrouvent le soir. Un autocuiseur qui prépare une petite portion de riz. Une paire de chaussons délicatement posée au sol. Une douche. Un peignoir enfilé. Quelques mots échangés. Moments de tendresse entre le père et sa fille… Leurs voisins. Gabrielle, une femme chauffeur de taxi qui a le béguin pour Lionel. Noé, un jeune homme orphelin et solitaire, attiré par Joséphine ...
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Le 35 Rhums de Claire Denis vous mettra la tête à l’envers, mais l’ivresse n’y sera pour rien. La persistante et nauséabonde impression de voir un film vide, dénué de tout, illustrant le rien quotidien par un rien cinématographique vous plombera assurément le crâne. Car avec 35 Rhums, on sombre dans le pire du pire du cinéma d’auteur français, celui du misérabilisme rance, du vide abyssal et aberrant, du rien-à-raconter-et-encore-moins-à-filmer ...
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35 Rhums , film d’ambiance, de complicité silencieuse entre un père chauffeur de RER et sa fille alternant job chez Virgin et études à la fac. Une coexistence tendre et confiante, comme si ces deux êtres s’accrochaient l’un à l’autre. Et pourtant Lionel le sait, sa fille doit le quitter et s’il le redoute il n’en laisse rien paraitre et l’incite à vite prendre son envol, que la vie suive son cours naturel. Au sein du foyer tous les soirs s’accomplit presque un rituel, la préparation du repas, où il est question d’autocuiseur et de sa future symbolique, d’un père râlant de voir sa fille lui laver son linge et repasser ses chemises ...
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Saudade. C'est le mot qui me vient pour évoquer l'ambiance de cette histoire d'un père et sa fille. Empreint de nostalgie, de douceur, de tristesse refoulée. Ponctué par les trajets en RER qui souvent se termine en traversant le 19e puis le 10ème arrondissement avant d'aboutir aux gares du Nord-Est parisien, le quotidien de Lionel et de Joséphine, c'est métro-boulot-douche-dodo avec le dîner que Joséphine aura préparé en attendant l'arrivée de son père. Dans leur regard on sent une inquiétude ...
Certains films devraient être reconnus d'utilité publique, vu l'effet bienfaisant qu'ils produisent, et 35 rhums en fait partie (ils ne sont pas si nombreux, d'ailleurs.) C'est exactement ce dont j'avais besoin, l'autre soir, quelque chose de doux, d'apaisant ... Un conducteur de train, Lionel, sa fille, Joséphine, Noé, un jeune voisin, Gabrielle, une voisine,et René, un collègue de Lionel qui part à la retraite, voilà pour le microcosme humain de 35 rhums ...
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