Source : EightDayzaWeek
Écrite sur les sets venteux (et diamétralement opposés !) du spielbergien CE3K, cette œuvre-clé de la Geste Truffaldienne (elle embrasse le trauma maternel du Doinel des 400 Coups, les historiettes faussement frivoles d’un Baisers Volés ou d’un Argent de Poche, le négatif (paradoxalement positif !) de la noire Mariée de Goodis, mais aussi, plus vastement, toute l’essence du rapport du réalisateur aux dames (dans la vraie vie)), parangon par ailleurs de la touch du François scénariste, offre au travers de Bertrand Morane (parfait Denner), cet inquiet séducteur, ce fétichiste grave et opiniâtre, ce clown blanc érotomane, une formidable et revigorante promenade dans la forêt des jambes de femmes [..]