Source : Lieux communs
La une de Libé en pleine page, + 6 pages à l'intérieurpour évoquer la mort de Chantal Akerman
Une cinéaste dont le premier long-métrage Je, tu, il, elle (1974) avait accompagné la naissance de ma cinéphilie "pointue". Nous nous sommes tant aimés, ensuite, régulièrement, jusqu'au début des années 90 (News from home, Les rendez-vous d'Anna, Toute une nuit, Golden eighties, Nuit et jour), puis nos rencontres se sont espacées jusqu'aux années 2000 (2000 : La captive, pas aimé, 2004 : Demain on déménage, beaucoup aimé, 2007 : La folie Almeyer, pas vu)Je n'ai vu presqu'aucun de ses courts-métrages ou de ses documentaires, et je n'ai découvert que très récemment le magnifique Un jour Pina m'a demandé (1983) et, surtout, Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles, avec la sublimissime Delphine Seyrig, qui lui a valu, semble-t-il, les hommages attendris de Todd Haynes, Gus Van Sant, Apichatpong Weerasethakul, Claire Denis, dans ce même Libé [..]